Sténoses urétérales en transplantation rénale

De janvier 1990 à décembre 2002, sur les 1787 transplantations rénales réalisées au CHU de Nantes, 74 se sont compliquées d'une sténose urétérale (4,1 %). Ces sténoses siégeaient au niveau de l'implantation urétéro-vésicale dans 82,4 % des cas, et survenaient 9 fois sur 10 la première anné...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Hetet Jean-François (Auteur), Karam Georges médecin (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Sténoses urétérales en transplantation rénale / Jean-François Hetet; sous la dir. de Georges Karam
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2003
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Chirurgie générale : Université de Nantes : 2003
Sujets :
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Description
Résumé : De janvier 1990 à décembre 2002, sur les 1787 transplantations rénales réalisées au CHU de Nantes, 74 se sont compliquées d'une sténose urétérale (4,1 %). Ces sténoses siégeaient au niveau de l'implantation urétéro-vésicale dans 82,4 % des cas, et survenaient 9 fois sur 10 la première année. Les caractéristiques des donneurs, des receveurs et des greffons, extraites d'une base de données informatisée, ont été analysées. La comparaison du groupe des patients ayant présenté une sténose urétérale avec celui des patients n'ayant pas présenté cette complication a retrouvé comme facteur de risque un âge du donneur supérieur à 65 ans (p<0,0001), les transplantations combinées rein-cœur (p=0,036), les receveurs dont l'immunisation anti-HLA était inférieure à 25 % (p=0,037) et la présence de plusieurs artères sur le greffon (p=0,03). Par ailleurs, les greffons compliqués de sténose démarraient plus tardivement (p=0,001). La survenue d'une sténose urétérale n'avait d'incidence défavorable ni sur la survie du greffon ni sur celle du receveur. Notre choix thérapeutique s'est porté en première intention vers les techniques endoscopiques et percutanées, avec un résultat inférieur au traitement chirurgical classique, qui s'impose en cas déchec des méthodes endo-urologiques.
Bibliographie : Bibliogr.