Nouvelles stratégies pour la survie à long terme de xénogreffes neurales : application à la maladie de Parkinson

La transplantation intracérébrale est une approche prometteuse pour le traitement de la maladie de Parkinson mais les considérations éthiques encouragent le développement de la xénotransplantation et requiert la mise au point de stratégies immunosuppressives adaptées. Mon travail de thèse a permis d...

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Auteur principal : Lévèque Xavier (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Autre partenaire associé à la thèse), École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers 2008-2021 (Ecole doctorale associée à la thèse)
Autres auteurs : Naveilhan Philippe (Directeur de thèse), Neveu Isabelle (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Nouvelles stratégies pour la survie à long terme de xénogreffes neurales : application à la maladie de Parkinson / Xavier Lévèque; sous la direction de Philippe Naveilhan, Isabelle Neveu
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2010
Description matérielle : 1 vol. (128-[74] f.)
Note de thèse : Thèse de doctorat : Médecine. Neurosciences. Transplantation : Nantes : 2010
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Nouvelles stratégies pour la survie à long terme de xénogreffes neurales
Description
Résumé : La transplantation intracérébrale est une approche prometteuse pour le traitement de la maladie de Parkinson mais les considérations éthiques encouragent le développement de la xénotransplantation et requiert la mise au point de stratégies immunosuppressives adaptées. Mon travail de thèse a permis d'étudier trois stratégies d'immunointervention en utilisant la transplantation de neuroblastes mésencéphaliques porcins (pNB) dans le striatum de rat. Une première approche a consisté à administrer de la minocycline. Une survie des pNB a été observée jusqu'à 63 jours pour 40% des rats. Le mécanisme à l'origine de cette survie reste à clarifier mais nos résultats suggèrent que la minocycline pourrait être utilisée en complément d'autres stratégies immunosuppressives, pour assurer la survie de xénogreffes intracérébrales. Une seconde approche a consisté à remplacer les pNB par des cellules moins immunogènes : les cellules souches neurales (CSN). Les expériences effectuées sur des rats immunocompétents ont révélé une survie prolongée des CSN porcines mais leur utilisation s'avère grandement limitée par leur faible différenciation en neurones dopaminergiques. La troisième stratégie a eu, quant à elle, pour objectif d'utiliser la différenciation spontanée des pNB en neurones dopaminergiques et les propriétés immunosuppressives des cellules souches mésenchymateuses (MSC). La survie des co-greffes pNB/MSC jusqu'à 120 jours pour 50% des rats et la présence de neurones TH+ au sein des greffons souligne l'intérêt de cette immunosuppression locale et suggère qu'une telle stratégie pourrait être utile pour assurer une survie à long terme de xénogreffe neuronale fonctionnelle.
Intra-cerebral transplantation is a promising approach for the treatment of Parkinson s disease. However, ethical issues and problems of availability limit this approach. New cellular sources have therefore to be found. Foetal pig neuroblasts are an interesting candidate, but immunosuppressive treatments have to be developed to avoid cell rejection. During my PhD, I studied three immunosuppressive strategies in a xenotransplantation model of porcine neuroblasts (pNB) in rat striatum. The approach consisted of the administration of minocycline. After minocycline treatment and 63 days post transplantation, pNB survival was monitored in 40% of the rats. Although the survival mechanisms are not completely understood as of yet, my results suggest that minocycline might be used in addition to other immunosuppressive strategies to insure the long term survival of intra-cerebral xenografts. The second approach consisted of the use of porcine neural stem cells (NSC) for their low immunogenicity. An increased survival of porcine NSC in immune-competent rats was observed but they poorly differentiated into dopaminergic neurons. The aim of the last strategy was to co-graft pNB for their ability to differentiate in dopaminergic neurons and mesenchymal stem cells (MSC) for their immunosuppressive properties. A long term survival of pNB/MSC co-grafts 120 days post transplantation in 50% of the rats was then monitored. Furthermore, the presence of TH+ cells within the graft confirmed the need of local immune-suppression for cerebral xenotransplantation. In conclusion, this strategy might guarantee the long term survival of a functional neuronal xenograft.
Variantes de titre : New strategies for the long term survival of neural xenograft - Application to Parkinson s disease
Bibliographie : Bibliogr. f. 92-128 [310 réf.]