La résistance de type LSA chez Staphylococcus aureus peut-elle être un outil pour comprendre la transmission des SARM à l'hôpital ?

Objectifs : Staphylococcus aureus est le deuxième germe en cause dans les infections nosocomiales en France et le taux de résistance à la méticilline au sein de l'espèce y est de 30 à 40%. L'objectif de cette étude est de décrire des infections à SARM de phénotype rare, les LSA (moins d�...

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Auteurs principaux : Prendki Virginie (Auteur), Tequi Brigitte (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La résistance de type LSA chez Staphylococcus aureus peut-elle être un outil pour comprendre la transmission des SARM à l'hôpital ? / Virginie Prendki; sous la dir. de Brigitte Tequi
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine interne : Université de Nantes : 2004
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Description
Résumé : Objectifs : Staphylococcus aureus est le deuxième germe en cause dans les infections nosocomiales en France et le taux de résistance à la méticilline au sein de l'espèce y est de 30 à 40%. L'objectif de cette étude est de décrire des infections à SARM de phénotype rare, les LSA (moins d'un pour cent des SARM totaux), et d'évaluer l'intérêt de cet antibiotype en tant que marqueur épidémiologique. Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective qui concerne 112 patients ayant eu un prélèvement à visée diagnostique positif à SARM-LSA au CHU de Nantes en 2002 et 2003. La nature des prélèvements et les caractéristiques des patients ont été étudiées. Nous avons répertorié les services dans lesquels le premier résultat positif est survenu, ainsi que ceux fréquenté par le patient dans le mois précédent, période présumée contaminante. Résultats : Les patients infectés à SARM-LSA semblent avoir globalement les mêmes caractéristiques que ceux infectés par le SARM tous phénotypes confondus. Cependant, ils semblent avoir plus souvent fréquenté le CHU de Nantes. Le service où le plus grand nombre de prélèvements a été réalisé est l'accueil des urgences, qui est également le service le plus fréquenté pendant le mois présumé de contamination. L'étude de la fréquentation hospitalière des patients a permis de mettre en évidence des épidémies par manuportage non détectées en l'absence d'analyse du phénotype LSA. Conclusion : Grâce à cette étude, nous avons pu mettre en évidence des filières de soins semblant plus propices à transmettre le SARM dans notre CHU. Nous avons détecté des points critiques de transmission pour y renforcer les politiques d'hygiène. Notre étude pourra être complétée par de nouvelles recherches épidémiologiques, comme par exemple le dépistage ciblé de certains patients à risque.
Bibliographie : Bibliogr.