10 ans d'endocardites infectieuses au CHU de Nantes (1994-2003) : particularités des endocardites à hémocultures négatives

L'objectif de ce travail était d'évaluer de manière rétrospective les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, échographiques et microbiologiques ainsi que l'évolution de 270 cas d'endocardite infectieuse entre 1994 et 2003 au CHU de Nantes. La maladie s'est compliquée...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Bammert Antoine (Auteur), Gueffet Jean-Pierre (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : 10 ans d'endocardites infectieuses au CHU de Nantes (1994-2003) : particularités des endocardites à hémocultures négatives / Antoine Bammert; sous la dir. de Jean-Pierre Gueffet
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Pathologie cardio-vasculaire : Université de Nantes : 2004
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: 10 ans d'endocardites infectieuses au CHU de Nantes (1994-2003)
Description
Résumé : L'objectif de ce travail était d'évaluer de manière rétrospective les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, échographiques et microbiologiques ainsi que l'évolution de 270 cas d'endocardite infectieuse entre 1994 et 2003 au CHU de Nantes. La maladie s'est compliquée dans 50% des cas d'insuffisance cardiaque et dans 38% des cas d'un accident embolique artériel. Le recours à la chirurgie cardiaque était de 58% et le taux de mortalité de 16%. Nous nous sommes ensuite attachés à décrire les particularités de 46 cas (17%) où les hémocultures étaient négatives (EHN). La maladie était plus souvent révélée par une embolie artérielle et nécessitait une prise en charge chirurgicale plus précoce que dans les cas où les hémocultures étaient positives (EHP) rendant compte de la moins bonne efficacité du traitement médical. Le taux de mortalité était de 22% dans les EHN contre 15% dans les EHP, mais cette différence n'était pas significative. Dans seulement 5 cas d'EHN (11%) un micro-organisme a pu être identifié. Nous décrivons les nouveaux outils microbiologiques et proposons de nouvelles stratégies diagnostiques à mettre en place en cas d'EHN.
Bibliographie : Bibliogr.