Devenir in vivo de la ropivacaïne après administration épidurale et intrathécale

Les anesthésiques locaux sont fréquemment administrés par voie spinale (épidurale et intrathécale) lors d'une anesthésie loco-régionale ou dans un but analgésique. En raison de leur durée d'action trop brève en injection unique et de leurs effets iatrogènes (cardiotoxicité et neurotoxicité...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Rose François-Xavier (Auteur), Le Corre Pascal (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Devenir in vivo de la ropivacaïne après administration épidurale et intrathécale / François-Xavier Rose; sous la dir. de Pascal Le Corre
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Mémoire de DES : Pharmacie spécialisée : Université de Nantes : 2004
Reproduction de : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2004
Sujets :
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Description
Résumé : Les anesthésiques locaux sont fréquemment administrés par voie spinale (épidurale et intrathécale) lors d'une anesthésie loco-régionale ou dans un but analgésique. En raison de leur durée d'action trop brève en injection unique et de leurs effets iatrogènes (cardiotoxicité et neurotoxicité), leur utilisation reste à améliorer. L'objectif de ce travail est d'étudier la pharmacocinétique spinale et de déterminer la biodisponibilité intrathécale de la ropivacaïne au travers des méninges chez la brebis. Nous avons mesuré les concentrations de ropivacaïne dans l'espace épidural (EPI) et intrathécal (IT) par microdialyse, ainsi que les concentrations plasmatiques après injection de ropivacaïne dans les espaces EPI et IT. Les Tmax systémiques observés sont de 15 minutes , ce qui suggère un passage rapide dans la circulation sanguine : 80% de la dose sont absorbés en 45 minutes en IT et en 80 minutes en EPI. Le Tmax intrathécal se situe 15 minutes après l'injection de la ropivacaïne au niveau épidural. Les demi-vies d'élimination après administration spinale sont supérieures à celle après administration intraveineuse, ce qui suggère un facteur limitant. La fixation de la ropivacaïne sur les graisses périmédullaires ainsi que sur les tissus nerveux peut être à l'origine de ce phénomène. La biodisponibilité intrathécale de la ropivacaïne après administration épidurale est d'environ 10 %. En conséquence 90 % de la dose administrée par voie épidurale n'atteignent pas le site d'action et passent rapidement dans la circulation systémique. Ce modèle doit permettre de tester d'autres stratégies thérapeutiques dans le but d'augmenter la biodisponibilité intrathécale et d'administrer des doses plus faibles d'anesthésiques locaux.
Bibliographie : Bibliogr.