La xénotransplantation intra-cérébrale, stratégie restauratrice de la maladie de Parkinson; étude du rejet et stratégies immunosuppressives

La transplantation de neurones fœtaux constitue une stratégie de substitution qui permet de compenser certaines pertes neuronales, notamment dans le cas de la maladie de Parkinson, caractérisée par la mort des neurones dopaminergiques de la substances noire. Les allogreffes de neurones fœtaux sont t...

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Auteurs principaux : Martin Caroline (Auteur), Brachet Philippe (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La xénotransplantation intra-cérébrale, stratégie restauratrice de la maladie de Parkinson; étude du rejet et stratégies immunosuppressives / Caroline Martin; sous la dir. de Philippe Brachet
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2003
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2003
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: La xénotransplantation intra-cérébrale, stratégie restauratrice de la maladie de Parkinson; étude du rejet et stratégies immunosuppressives
Description
Résumé : La transplantation de neurones fœtaux constitue une stratégie de substitution qui permet de compenser certaines pertes neuronales, notamment dans le cas de la maladie de Parkinson, caractérisée par la mort des neurones dopaminergiques de la substances noire. Les allogreffes de neurones fœtaux sont tolérées mais leur application clinique est limitée par des problèmes éthiques et logistiques. La xénotransplantation de neurones embryonnaires porcins constitue une alternative, mais de telles greffes font l'objet d'un rejet systématique. Nous avons étudié la différenciation et la cinétique de rejet de cellules mésencéphaliques porcines (PNEU) implantées dans le striatum de rat. Le rejet de ces cellules, majoritairement neuronales a été comparé à celui de cellules très immunogènes, les cellules endothéliales aortiques de porc (PAEC). Celles-ci sont rapidement éliminées suite à une infiltration macrophagique, alors que le rejet des PNEU est plus tardif et mobilise également des lymphocytes T. Ce résultat suggère que les cellules endothéliales porcines que nous avons décelées dans les implants de PNEU pourraient initier le processus de rejet. Enfin, nous avons tenté d'induire une tolérance du greffon par un traitement immunosuppresseur temporaire dirigé contre la réponse cellulaire T. Les traitements soit par ciclosporine, soit par rapamycine, ont retardé le rejet mais n'ont pu induire de non réponse du système immunitaire vis à vis du greffon.
Bibliographie : Bibliogr.