Etude rétrospective des cas de paludisme à Nantes de 1999 à 2003

Le nombre de cas de paludisme d'importation est en progression constante depuis 1996 au C.H.U. de Nantes où 245 cas ont été diagnostiqués entre 1999 et 2003 ; En revanche, à l'échelle nationale, une diminution du nombre de cas s'est amorcée depuis 2001. L'origine de la contaminat...

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Auteurs principaux : Dupré Cécilia (Auteur), Miegeville Michel (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Etude rétrospective des cas de paludisme à Nantes de 1999 à 2003 / Cécilia Dupré; sous la dir. de Michel Miegeville
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2004
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Etude rétrospective des cas de paludisme à Nantes de 1999 à 2003
Description
Résumé : Le nombre de cas de paludisme d'importation est en progression constante depuis 1996 au C.H.U. de Nantes où 245 cas ont été diagnostiqués entre 1999 et 2003 ; En revanche, à l'échelle nationale, une diminution du nombre de cas s'est amorcée depuis 2001. L'origine de la contamination est l'Afrique sub-saharienne dans 96.3% des cas (Afrique de l'Ouest 61.7%, Afrique Centrale 30.5%). L'épidémiologie nantaise est conforme aux données nationales fournies par le C.N.R.E.P.I.A. : maladie d'importation affectant les adultes jeunes (âge médian global=29.5 ans), avec prédominance masculine (sexe ratio global H/F=1.78). L'espèce plasmodiale la plus fréquente est Plasmodium falciparum (82.7% des cas). Les accès palustres sont simples à 90%, on note quand même 7.5% d'accès graves, on ne déclare aucun décès du au paludisme d'importation à Nantes entre 1999 et 2003 (mais on note 1 décès suite à une greffe cardiaque d'un prélèvement infecté par P. falciparum). La prise en charge est à 98% hospitalière, et le traitement, conformément à la conférence de consensus de 1999, se fait principalement avec de la méfloquine (52% des cas) et de la quinine (22.7% des cas), au détriment de l'halofantrine. Le défaut, ou l'irrégularité, de chimioprophylaxie est le facteur de risque essentiel retrouvé dans 74.7% des cas ; Seuls 15.5% des personnes ont eu une compliance complète. Ce pourcentage atteint 32.1% lorsque les patients avaient eu une consultation avant le départ, mais cela ne concerne que 23% de l'échantillon nantais. Les différents acteurs de santé publique et de prévention doivent se mobiliser pour informer les voyageurs, notamment ceux d'origine africaine, du risque qu'ils encourent en partant en zone impaludée sans se protéger efficacement.
Bibliographie : Bibliogr.