Interruption volontaire de grossesse chez les femmes âgées de plus de 35 ans : uniquement un échec de contraception ?

La qualité de la prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse s'est beaucoup améliorée. Cette intervention qui a été tant décriée se déroule maintenant dans des conditions d'hygiène rigoureuses et dans un climat de confiance. L'IVG reste cependant une épreuve dans la...

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Auteur principal : Louineau Anne (Auteur)
Collectivités auteurs : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), Ecole de sages-femmes Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Meslé Bernard (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Interruption volontaire de grossesse chez les femmes âgées de plus de 35 ans : uniquement un échec de contraception ? / Anne Louineau; sous la direction de Bernard Mesle
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2010
Description matérielle : 1 vol. (52-[13] f.)
Note de thèse : Mémoire de sage-femme : Médecine : Nantes : 2010
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Interruption volontaire de grossesse chez les femmes âgées de plus de 35 ans
Description
Résumé : La qualité de la prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse s'est beaucoup améliorée. Cette intervention qui a été tant décriée se déroule maintenant dans des conditions d'hygiène rigoureuses et dans un climat de confiance. L'IVG reste cependant une épreuve dans la vie d'une femme. Bien que les études menées en France montrent une augmentation des techniques et de l'utilisation des moyens contraceptifs, le taux d'IVG ne diminue pas. Une étude descriptive a été réalisée à partir de 180 dossiers de femmes âgées de plus de 35 ans afin d évaluer si l'échec de contraception est la principale raison de ce taux d'IVG élevé. Il en ressort que de nombreuses femmes sont suivies régulièrement sur le plan gynécologique mais rencontrent des problèmes par rapport à l'usage de la contraception. En effet, nombreuses d'entre elles n'avaient pas de moyen contraceptif au moment du rapport fécondant. D'autres utilisent mal la contraception ou doivent faire face à un échec de contraception. Ainsi, on peut penser que la contraception n est pas adaptée aux femmes lors de sa prescription. Il semble indispensable que les professionnels de santé soient sensibilisés à ce problème afin d'améliorer la prise en charge des femmes et surtout d'éviter les récidives. Cependant, les problèmes liés à la contraception ne semblent pas être les seules raisons du recours à l'IVG. Le désir d'enfant n'est pas toujours rationnel, il peut dépasser l'entendement et donc conduire à une demande d'IVG comme dernier recours.
Bibliographie : Bibliogr. [4] f. [50 réf.]