Les récepteurs NTS2 de la neurotensine et l'analgésie : interaction avec les systèmes opioïdergiques

L'étude des interactions entre les systèmes neurotensinergiques et opioïdergiques a été réalisée chez la Souris au moyen de l'épreuve de la plaque chaude. Nous avons ainsi mis en évidence que la lévocabastine, un antagoniste des récepteurs H1 et des récepteurs NTS2 de la neurotensine (NT)...

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Auteurs principaux : Bredeloux Pierre (Auteur), Petit Jean-Yves professeur de pharmacologie (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les récepteurs NTS2 de la neurotensine et l'analgésie : interaction avec les systèmes opioïdergiques / Pierre Bredeloux; sous la dir. de Jean-Yves Petit
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2004
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Les récepteurs NTS2 de la neurotensine et l'analgésie
Description
Résumé : L'étude des interactions entre les systèmes neurotensinergiques et opioïdergiques a été réalisée chez la Souris au moyen de l'épreuve de la plaque chaude. Nous avons ainsi mis en évidence que la lévocabastine, un antagoniste des récepteurs H1 et des récepteurs NTS2 de la neurotensine (NT) diminuait partiellement l'effet analgésique de la morphine. Ceci suggère qu'une partie au moins de l'activité analgésique de la morphine s'effectue via une libération de NT au niveau central. D'autre part, nous avons montré, l'existence d'une tolérance croisée entre la morphine et le NT1, un analogue peptidique de la NT actif par voie systémique. En effet, le traitement semi-chronique par la morphine à forte dose a permis de rendre des souris tolérantes au NT1. De la même façon, le traitement semi-chronique par le NT1 a permis de rendre des souris partiellement tolérantes à la morphine. Enfin, nous avons observé que la naloxone diminuait de façon dose dépendante la latence de saut des animaux traités par le NT1. Par contre, ces interactions n'ont pas été observées si on se base sur la latence du temps de lèchement des animaux. Afin de déterminer les mécanismes de survenue de la tolérance à la NT après un traitement chronique par la morphine, une étude d'autoradiographie a été réalisée au moyen de [3H]NT sur des coupes de cerveaux de souris dans deux régions impliquées dans le contrôle supraspinal de la douleur, la substance grise périaqueducale (SGPA) et les collicules supérieurs. Nous avons observé, chez les souris traitées de façon semi-chronique par la morphine, une diminution d'environ 25% de la densité des récepteurs NTS2 dans les collicules supérieurs sans modification de la densité des récepteurs NTS1. Nous n'avons en revanche pas mis en évidence de modification de la densité des deux types de récepteurs neurotensinergiques dans la SGPA.
Bibliographie : Bibliogr.