Nouvelles règles de prescription et de délivrance du flunitrazépam : étude de l'impact sur la consommation en hypnotiques d'une cohorte

Depuis 1999, les Centres d'Evaluation et d'Information sur les Pharmacodépendances (CEIP) ont pu identifier comme principal médicament détourné le flunitrazépam (Rohypnol®) qui est une benzodiazépine hypnotique. Cette molécule, quand elle est utilisée à des fins illégales, est assimilée à...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Barraud Jérôme (Auteur), Jolliet Pascale (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Nouvelles règles de prescription et de délivrance du flunitrazépam : étude de l'impact sur la consommation en hypnotiques d'une cohorte / Jérôme Barraud; sous la dir. de Pascale Jolliet
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2004
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Nouvelles règles de prescription et de délivrance du flunitrazépam
Description
Résumé : Depuis 1999, les Centres d'Evaluation et d'Information sur les Pharmacodépendances (CEIP) ont pu identifier comme principal médicament détourné le flunitrazépam (Rohypnol®) qui est une benzodiazépine hypnotique. Cette molécule, quand elle est utilisée à des fins illégales, est assimilée à un substitut de l'héroïne ou peut être utilisée comme drogue du viol. C'est pourquoi à partir du 9 février 2001, les règles de prescription et de délivrance du Rohypnol® ont été modifiées. Aujourd'hui, il obéit aux mêmes règles que les stupéfiants, c'est-à-dire que le médecin doit utiliser une ordonnance sécurisée, que les posologies doivent être écrites en toutes lettres et que la durée maximale de prescription est de quatorze jours avec une délivrance fractionnée en deux périodes de sept jours sauf en cas de mention spéciale " délivrance en une fois ". La Caisse Primaire d'Assurance Maladies (CPAM) de Vendée nous a permis d'avoir accès aux données concernant ses 410 000 assurés. Parmi ceux-ci, nous avons sélectionné une cohorte répondant au critère suivant : toute personne ayant reçu au moins une fois une spécialité à base de flunitrazépam en janvier 2001. Puis nous avons suivi l'évolution de la consommation en hypnotiques des 738 personnes qui ont constituées notre cohorte pendant huit mois.
Bibliographie : Bibliogr.