Méningite virale à Epstein-Barr virus secondaire à une méningite à méningocoque : à propos d'un cas

La prise en charge d'un patient atteint de méningite à méningocoque est bien codifiée. L'administration du traitement antibiotique par voie parentérale doit être la plus rapide possible. Le germe peut être isolé dans le sang ou le liquide céphalo-rachidien. La place de l'imagerie céré...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Bordillon Laurent (Auteur), Kouri Dominique El (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Méningite virale à Epstein-Barr virus secondaire à une méningite à méningocoque : à propos d'un cas / Laurent Bordillon; sous la dir. de Dominique El Kouri
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Université de Nantes : 2004
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Méningite virale à Epstein-Barr virus secondaire à une méningite à méningocoque
Description
Résumé : La prise en charge d'un patient atteint de méningite à méningocoque est bien codifiée. L'administration du traitement antibiotique par voie parentérale doit être la plus rapide possible. Le germe peut être isolé dans le sang ou le liquide céphalo-rachidien. La place de l'imagerie cérébrale est limitée aux rares cas pouvant faire suspecter un autre diagnostic. Le traitement antibiotique de référence est l'amoxicilline ou les céphalosporines de troisième génération. Il n'y a pas d'intérêt démontré à associer un traitement par corticoïdes en cas de méningite à méningocoque. La mononucléose infectieuse peut se traduire dans de rares cas par une atteinte méningée isolée. L'isolement du virus dans le liquide céphalo-rachidien n'est pas obligatoire pour affirmer le diagnostic. La méningite virale à Epstein-Barr virus ne nécessite pas de traitement particulier, la guérison sans séquelles est l'évolution la plus fréquente. L'infection mononucléosique crée une immunodépression relative. Une infection à Epstein-Barr virus pourrait donc favoriser la survenue d'une infection bactérienne grave.
Bibliographie : Bibliogr.