Prise en charge des grossesses gémellaires monoamniotiques : une étude multicentrique à propos de 120 cas

Les GGMA sont des grossesses à haut risque, avec un nombre de décès et de complications néonatales conséquent. Nous avons réalisé une étude multicentrique, regroupant 120 patientes, afin d'appréhender ces risques. La mortalité périnatale peut actuellement être évaluée à 15 %, ce qui reste très...

Description complète

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Maillet-Dumas Laure (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Winer Norbert (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prise en charge des grossesses gémellaires monoamniotiques : une étude multicentrique : à propos de 120 cas / Laure Maillet-Dumas; sous la direction de Norbert Winer
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2010
Description matérielle : 1 vol. (79 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Gynécologie Obstétrique : Nantes : 2010
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Prise en charge des grossesses gémellaires monoamniotiques
Description
Résumé : Les GGMA sont des grossesses à haut risque, avec un nombre de décès et de complications néonatales conséquent. Nous avons réalisé une étude multicentrique, regroupant 120 patientes, afin d'appréhender ces risques. La mortalité périnatale peut actuellement être évaluée à 15 %, ce qui reste très supérieur à la mortalité périnatale du singleton. Un diagnostic échographique précoce est nécessaire pour mettre en place un suivi adapté aux risques inhérents à ce type de grossesse. Il apparaît également nécessaire de rechercher à l'échographie un éventuel enchevêtrement des cordons, afin d'accentuer cette surveillance. La prise en charge doit donc se faire d'emblée dans une maternité de niveau III. L'intensification de la surveillance obstétricale et échographique peut se discuter dès la limite de viabilité et semble s imposer dès 30 SA. Un suivi intensif, avec un monitoring 2 ou 3 fois/jour et un suivi échographique bimensuel, semble améliorer la mortalité et la morbidité néonatale. Cette prise en charge en hospitalisation est certes contraignante et coûteuse, mais est probablement la plus à même de détecter des accidents sub-aigus et ainsi diminuer la mortalité prénatale. La MFIU peut advenir à tous les termes de la grossesse, y compris au-delà de 32 SA et si la grossesse continue au-delà de ce terme, la surveillance doit être rapprochée. Nous recommandons une naissance vers 34-35 SA, terme raisonnable où les complications de la prématurité sont moindres et où la MFIU devient difficilement acceptable. La voie d'accouchement est une question difficile car il manque de données pour contre-indiquer formellement la voie basse. Des cas publiés d'accident per-partum doivent inciter à la prudence et réserver l épreuve du travail à des équipes conscientes des risques funiculaires, potentiellement graves à l'accouchement. La césarienne prophylactique reste recommandée par la plupart des auteurs.
Bibliographie : Bibliogr. 70-75 f. [41 réf.]