Les différents génotypes de papillomavirus ou HPV et dépistage du cancer du col utérin

Les papillomavirus humains sont responsables de lésions cutanéo-muqueuses très diverses. Si la plupart d'entre eux sont impliqués dans des lésions bénignes, certains tels que l'HPV 16, sont considérés comme l'agent étiologique du cancer du col utérin. Ces virus, transmis par voie sexu...

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Auteurs principaux : Auray Anne (Auteur), Tobie Jean-Michel (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les différents génotypes de papillomavirus ou HPV et dépistage du cancer du col utérin / Anne Auray; sous la dir. de Jean-Michel Tobie
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2003
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Université de Nantes : 2003
Sujets :
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Description
Résumé : Les papillomavirus humains sont responsables de lésions cutanéo-muqueuses très diverses. Si la plupart d'entre eux sont impliqués dans des lésions bénignes, certains tels que l'HPV 16, sont considérés comme l'agent étiologique du cancer du col utérin. Ces virus, transmis par voie sexuelle, sont trouvés dans la quasi totalité des tumeurs, qui sont responsables de 200 000 décès par an à travers le monde. La méthode actuellement de référence du dépistage du cancer du col utérin repose sur l'examen cytologique du frottis cervico-vaginal après coloration de Papanicolaou. Elle a permis une réduction du taux de mortalité de 50 à 80% dans les pays où a été mis en place un dépistage de masse organisé. Pourtant, l'incidence du cancer cervical reste malgré tout assez élevée. L'objectif de santé publique est donc d'obtenir une réduction plus importante de cette incidence en développant de nouvelles approches de dépistage grâce aux techniques de biologie moléculaire qui mettent en évidence l'ADN des papillomavirus dans les lésions. Notre étude a permis de montrer que la détection par PCR d'HPV à haut risque oncogène entraînait une meilleure prise en charge des patientes, surtout celles qui présentaient un frottis correspondant à l'observation de cellules atypiques de signification indéterminée, ces frottis se révélant être dans 5 à 10% des cas des lésions de haut grade. En attendant la mise au point d'un vaccin prophylactique, cette détection de l'HPV permettrait d'augmenter la sensibilité du dépistage, donc de réduire l'incidence du cancer cervical, et d'améliorer la prise en charge des femmes présentant des lésions précancéreuses. De nombreux essais cliniques, notamment de vaccins thérapeutiques ou de traitements par immunothérapie, sont actuellement en cours et les premiers résultats encourageants permettent d'espérer l'éradication du cancer du col utérin.
Bibliographie : Bibliogr.