Délai entre la première cure de corticoïdes et l'accouchement en cas de menace d'accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes avant 34 semaines d'aménorrhée

La corticothérapie anténatale dans la prise en charge des pathologies à risque de prématurité présente un réel bénéfice en termes de morbidité et de mortalité néonatales. Les modalités de mise en œuvre de ce traitement ne semblent pas encore optimales. Objectif : Le but de notre étude a été de déter...

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Auteur principal : Bretheau Lucile (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Boog Georges (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Délai entre la première cure de corticoïdes et l'accouchement en cas de menace d'accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes avant 34 semaines d'aménorrhée / Lucile Bretheau; sous la direction de Georges Boog
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2010
Description matérielle : 1 vol. (94 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Gynécologie Obstétrique : Nantes : 2010
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Délai entre la première cure de corticoïdes et l'accouchement en cas de menace d'accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes avant 34 semaines d'aménorrhée
Description
Résumé : La corticothérapie anténatale dans la prise en charge des pathologies à risque de prématurité présente un réel bénéfice en termes de morbidité et de mortalité néonatales. Les modalités de mise en œuvre de ce traitement ne semblent pas encore optimales. Objectif : Le but de notre étude a été de déterminer des facteurs prédictifs d'accouchement au maximum 7 jours après la réalisation de la cure de corticoïdes chez les patientes présentant une menace d'accouchement prématuré (MAP) ou une rupture prématurée des membranes (RPM) avant 34 semaines d'aménorrhée. Matériel et méthode : Notre série regroupe les données rétrospectives de 78 cas de MAP et de 73 cas de RPM prises en charge au CHU de Nantes. Ces données ont été évaluées pour chaque pathologie entre les patientes accouchant au maximum 7 jours après la première cure de corticoïdes et celles accouchant au-delà de ces 7 jours. Résultats : En cas de MAP, un accouchement au maximum 7 jours après la cure de corticoïdes a été associé à la présence de contractions utérines douloureuses (p = 0.052, OR = 4.69 [0.987 22.309]). En cas de RPM, un accouchement au maximum 7 jours après la cure de corticoïdes a été associé à un terme de survenue plus tardif (p = 0.0007), un col utérin plus modifié (p = 0.0002 pour le score de Bishop, p = 0.021 pour la longueur échographique), un index amniotique plus faible (p = 0.0162, OR = 0.466 [0.25 0.868]), la présence de contractions utérines (p = 0.0002) et la mise en place d'une tocolyse (p = 0.01). Conclusion : Selon notre étude et les données de la littérature, il n'apparaît pas judicieux d'administrer une première cure de corticoïdes en l'absence de contractions utérines douloureuses et d'une longueur échographique du col supérieure à 20 mm, voire 15 mm, en cas de MAP. En cas de RPM, la corticothérapie semble justifiée dès l'admission, car selon la littérature 60 % des patientes avant 29 SA et 80 % des patientes entre 30 et 32 SA accouchent dans les 7 jours. La corticothérapie semble d'autant plus justifiée s'il existe un contexte infectieux, une grossesse multiple, un col modifié, des contractions utérines et / ou surtout un oligoamnios.
Bibliographie : Bibliogr. 87-92 f. [107 réf.]