Étude du retentissement des stimulations ovariennes réalisées dans le cadre de fécondations in vitro chez 28 patientes atteintes de sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire chronique démyélinisante du système nerveux central, qui touche de manière majoritaire les femmes avec un sex ratio de 3/1. Les hormones sexuelles, par le biais essentiellement des estrogènes, sont probablement impliquées dans la physiopatho...

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Auteurs principaux : Michel Laure (Auteur), Laplaud David-Axel (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Étude du retentissement des stimulations ovariennes réalisées dans le cadre de fécondations in vitro chez 28 patientes atteintes de sclérose en plaques / Laure Michel; sous la direction de David-Axel Laplaud
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Neurologie : Nantes : 2009
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Étude du retentissement des stimulations ovariennes réalisées dans le cadre de fécondations in vitro chez 28 patientes atteintes de sclérose en plaques
Description
Résumé : La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire chronique démyélinisante du système nerveux central, qui touche de manière majoritaire les femmes avec un sex ratio de 3/1. Les hormones sexuelles, par le biais essentiellement des estrogènes, sont probablement impliquées dans la physiopathologie de la maladie. Dans le cadre d'une étude multicentrique rétrospective sur 12 CHU, nous avons évalué le retentissement des stimulations ovariennes réalisées dans le cadre de fécondations in vitro sur la sclérose en plaques. 28 patientes ont pu être retrouvées en croisant les bases de données du PMSI et par appel aux neurologues traitants. Les stimulations ovariennes sont à l'origine d'une augmentation significative du nombre de poussées au moins à court terme. Cette augmentation est liée de manière significative au type de molécule utilisé (agoniste ou antagoniste de la GnRH), mais également au résultat de la FIV. Cette étude, tout en renforçant le rôle des hormones sexuelles dans la physiopathologie de la SEP, peut permettre de mieux orienter les patientes ayant un désir de grossesse et devant utiliser des techniques d'assistance médicale à la procréation.
Bibliographie : Bibliogr.