Théorie de l'Esprit et Bégaiement
Le concept de Théorie de l'Esprit nous a semblé un angle d'approche intéressant au sein de la problématique du bégaiement. Il attire le regard de l orthophoniste non pas seulement sur la forme que revêt le langage de l adulte bègue, mais sur son usage dans la relation avec autrui, sur ce q...
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Collectivité auteur : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Théorie de l'Esprit et Bégaiement / Edith de Lauzon, Delphine Soudans; sous la direction de Marie-Claude Monfrais Pfauwadel |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2009 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Mémoire d'orthophonie : Médecine : Nantes : 2009 |
Sujets : | |
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Théorie de l'Esprit et Bégaiement |
Résumé : | Le concept de Théorie de l'Esprit nous a semblé un angle d'approche intéressant au sein de la problématique du bégaiement. Il attire le regard de l orthophoniste non pas seulement sur la forme que revêt le langage de l adulte bègue, mais sur son usage dans la relation avec autrui, sur ce qu il peut se représenter de ses interlocuteurs. D où nos interrogations concernant les rapports entre bégaiement et Théorie de l Esprit : existerait-t-il un lien entre l efficience de la Théorie de l Esprit chez l adulte bègue et le niveau de sa compétence pragmatique en conversation ? Trois étapes jalonnent notre démarche : l analyse conversationnelle d enregistrements vidéo, la passation d un test de Théorie de l Esprit chez l adulte, et le dépouillement de questionnaires. Notre investigation est étayée par une recherche bibliographique centrée sur un rappel de la problématique du bégaiement, la définition de la Théorie de l Esprit, ses rapports avec la pragmatique, et le champ de l analyse conversationnelle. Sur la base de cas cliniques, notre étude met en évidence un certain nombre d insuffisances dans la compétence pragmatique de tous nos sujets bègues. En parallèle, nous relevons des scores hétérogènes au test de Théorie de l Esprit. Ces résultats nous ont amenées à conclure que les difficultés communicationnelles de nos sujets bègues ne coexistaient pas systématiquement avec une Théorie de l Esprit carencée. Nous avons cependant pressenti la limite de notre expérimentation : le test choisi pour attester de l efficience en Théorie de l Esprit ne recouvre qu une partie seulement de la compétence. Il demeure que notre travail nous incite, en tant que professionnelles de la communication, à aborder ces questions dans nos prises en charge ; à nous interroger sur les obstacles possibles à la communication chez les personnes bègues ; à ce qu'il est possible de mettre en œuvre pour les identifier et les dépasser. |
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Bibliographie : | Bibliogr. |