Un savoir-faire à faire savoir... : étude de la mise en place d'une intervention orthophonique autour de l'oralité dans un service de réanimation néonatale

Malgré l'importance reconnue d'une intervention précoce autour de l'oralité de l'enfant prématuré dès 25 semaines d'âge gestationnel, peu d'orthophonistes travaillent dans les services de néonatologie. Nous nous sommes demandé comment une intervention orthophonique aupr...

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Auteurs principaux : Guillet Marie (Auteur), Kaigre Marine (Auteur), Flamant Cyril (Directeur de thèse), Le Doaré Denizot Sophie (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Un savoir-faire à faire savoir... : étude de la mise en place d'une intervention orthophonique autour de l'oralité dans un service de réanimation néonatale / Marie Guillet, Marine Kaigre; sous la direction de Cyril Flamant, Sophie Denizot
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Mémoire d'orthophonie : Médecine : Nantes : 2009
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Un savoir-faire à faire savoir...
Description
Résumé : Malgré l'importance reconnue d'une intervention précoce autour de l'oralité de l'enfant prématuré dès 25 semaines d'âge gestationnel, peu d'orthophonistes travaillent dans les services de néonatologie. Nous nous sommes demandé comment une intervention orthophonique auprès de très grands prématurés était possible dans de tels services et avons décidé d effectuer une analyse de faisabilité à trois niveaux : au niveau des enfants, au niveau du personnel soignant et au niveau des parents. Nous avons formulé l hypothèse que des stimulations pouvaient être tolérées par les enfants, qu elles pouvaient s intégrer dans les soins infirmiers et que les parents pouvaient s investir dans cette prise en charge. Nous avons proposé une stimulation quotidienne, 5 jours par semaine, à 13 enfants du service de réanimation néonatale de Nantes, nés entre 25 et 29 semaines d âge gestationnel. Parallèlement, nous avons mis en place des actions de sensibilisation des soignants aux problématiques de l oralité et avons effectué un accompagnement parental pendant toute l hospitalisation. Il est apparu qu à condition d une observation adaptée à l âge corrigé, l application d un protocole souple était tout à fait tolérée. En effet les stimulations ont été réalisables dans 73,716% des cas et ne déclenchaient pas de tachycardies, bradycardies ou désaturations, ni de réactions négatives dans 91,815 % des cas. De plus, nous avons observé une diminution du score à l échelle EDIN au moment des stimulations. Nous avons également objectivé un bénéfice immédiat en obtenant 50,771 % de réponses positives aux stimulations. Enfin, un intérêt de la part du personnel soignant et un relais possible aux parents après un accompagnement durable, ont été mis en évidence. La mise en place d'une prise en charge préventive de l'oralité est donc possible en réanimation néonatale à la condition d'un encadrement orthophonique pour en garantir l'intérêt.
Bibliographie : Bibliogr.