Le point de vue des adolescents sur leur relation avec le médecin généraliste

Selon les adolescents, le médecin généraliste n'est pas leur interlocuteur privilégié pour leur problème de mal-être, principalement parce qu'ils considèrent que ce n est pas le rôle du médecin généraliste de s'occuper de ces troubles. Ils le cantonnent à soigner les pathologies organ...

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Auteur principal : Boulestreau-Grasset Hélène (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Juchereau Michel (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le point de vue des adolescents sur leur relation avec le médecin généraliste / Hélène Boulestreau-Grasset; sous la direction de Michel Juchereau
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Description matérielle : 1 vol. (66 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2009
Sujets :
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Description
Résumé : Selon les adolescents, le médecin généraliste n'est pas leur interlocuteur privilégié pour leur problème de mal-être, principalement parce qu'ils considèrent que ce n est pas le rôle du médecin généraliste de s'occuper de ces troubles. Ils le cantonnent à soigner les pathologies organiques. De plus, il existe une méconnaissance de leur droit à des soins confidentiels même en tant que mineur, associée à une ambiguïté entre secret médical et confidentialité face à l autorité parentale. Certains facteurs favorisent le dialogue entre l adolescent et son médecin traitant, et d autres n interfèrent pas dans cette relation : le sexe du médecin, notamment par rapport à celui de l adolescent, l ancienneté du suivi par un même médecin. Les facteurs favorisants le dialogue sont :- le sexe de l adolescent : les filles arrivent plus facilement à se confier à leur médecin. - le fait de tutoyer l adolescent semble être préféré au vouvoiement - s appuyer sur la famille car d une part, c est un des interlocuteurs privilégiés des adolescents, et d autre part, cela permet de comprendre le fonctionnement des relations familiales ; ainsi, les parents sont invités à être présents une partie de la consultation. - informer les adolescents de leur droit à des soins confidentiels, et par conséquent, préserver un temps de consultation avec l adolescent seul. - évoquer un symptôme lié à la somatisation permet d introduire la notion d autres problèmes de l adolescence au sens large. - provoquer la question, ne pas attendre que l adolescent évoque de lui-même un souci ; au moindre doute, ne pas hésiter à utiliser des tests de dépistage tel que le TSTS. - la fréquence des consultations : plus l adolescent est vu régulièrement, plus il a de chances de se confier ; ainsi, il est conseillé de reprogrammer un rendez-vous systématiquement en fonction du besoin. - un regard neuf et neutre permettrait d'instaurer un dialogue plus facilement (par exemple en consultant un autre médecin).
Bibliographie : Bibliogr. f. 60-64 [34 réf.]