L'information préalable à la vaccination contre le papillomavirus : une description à partir de 126 situations rencontrées en cabinet de médecine générale
Contexte : L'arrivée en 2006 du vaccin Gardasil® puis de Cervarix® contre le papillomavirus humain bouleverse la prévention du cancer du col de l utérus. Objectifs : L étude réalisée cherche à évaluer les informations fournies par les médecins généralistes et celles retenues par les patientes,...
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Collectivité auteur : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | L' information préalable à la vaccination contre le papillomavirus : une description à partir de 126 situations rencontrées en cabinet de médecine générale / Audrey Bleuzen; sous la direction de Cédric Rat |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2009 |
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Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2009 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduction de:
L' information préalable à la vaccination contre le papillomavirus |
Résumé : | Contexte : L'arrivée en 2006 du vaccin Gardasil® puis de Cervarix® contre le papillomavirus humain bouleverse la prévention du cancer du col de l utérus. Objectifs : L étude réalisée cherche à évaluer les informations fournies par les médecins généralistes et celles retenues par les patientes, elle vérifie également si les recommandations de l AFSSAPS sont respectées. Méthode : Des grilles d observation de consultation et des questionnaires ont été remplis pendant 6 mois par les étudiants en stage chez 185 médecins généralistes maîtres de stage à la faculté de médecine de Nantes et par les patientes venant se faire vacciner ainsi que leur accompagnant. Résultats : Des données ont été fournies sur 120 médecins généralistes. 54 consultations de prescription du vaccin Gardasil® ont été analysées. 72 questionnaires ont été remplis par les patientes venues se faire vacciner et 34 par leur accompagnant. Conclusion : L objectif de la vaccination est expliqué par les médecins dans 92,6% des cas et le plus souvent retenu par les patientes. Les recommandations de l AFFSAPS sont respectées dans plus de 90% des cas, mais seuls 46% des médecins vérifient l absence d activité sexuelle de plus d un an même en cas de vaccination de rattrapage. Les premières informations reçues par les patientes relèvent majoritairement des médias tandis que celles de leur mère proviennent du médecin généraliste. On peut s inquiéter que la vaccination anti-papillomavirus ne soit que rarement une occasion de prévention contre les autres MST par les médecins et que 50% des patientes croient être définitivement protégées par le vaccin contre le cancer du col de l'utérus. |
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Bibliographie : | Bibliogr. |