Échecs de contraception après quarante ans : étude auprès de femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse

Contexte : en dépit de l'utilisation massive de la contraception médicalisée, le nombre d'interruption volontaire de grossesse reste stable. Du fait des connaissances et de l'expérience acquises en matière de contraception, les femmes de plus de 40 ans ne devraient que très rarement ê...

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Auteurs principaux : Lemercier Fanny (Auteur), Meslé Bernard (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Échecs de contraception après quarante ans : étude auprès de femmes en demande d'interruption volontaire de grossesse / Fanny Lemercier; sous la direction de Bernard Meslé
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2009
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Échecs de contraception après quarante ans
Description
Résumé : Contexte : en dépit de l'utilisation massive de la contraception médicalisée, le nombre d'interruption volontaire de grossesse reste stable. Du fait des connaissances et de l'expérience acquises en matière de contraception, les femmes de plus de 40 ans ne devraient que très rarement être confrontées à une grossesse non prévue. Le but de cette étude est d identifier les déterminants des échecs contraceptifs à cet âge. Méthode : l étude s est déroulée dans cinq centres de planification de la région Pays de la Loire, d octobre 2008 à janvier 2009. Les femmes âgées de 40 ans et plus, consultant pour une demande d interruption volontaire de grossesse ont été interrogées via des questionnaires anonymes auto administrés. Résultats : 59 questionnaires ont été recueillis. Près d un tiers des femmes n utilise pas de contraception. Pour expliquer leur choix, 25% évoquent les effets indésirables, 27% le sentiment d une moindre fécondité ou d une stérilité, 19% une lassitude ou des oublis répétés et 11,5% des rapports sexuels peu fréquents. 23,7% utilisent une méthode contraceptive naturelle. Seulement 5,1% ont utilisé la contraception d urgence alors que 78% déclarent la connaître. 25,4% des femmes ont exprimé un désir d enfant. Conclusion : même si les femmes de 40 ans et plus se considèrent bien informées en matière de contraception, elles ont une connaissance peu précise des méthodes contraceptives et sont aussi concernées par des difficultés d observance. En outre, l'ambivalence face au désir d'enfant est également un facteur explicatif. Enfin, la baisse de la fécondité et la baisse de la fréquence des rapports sexuels semblent favoriser l'utilisation de méthodes contraceptives peu fiables chez ces femmes qui mésestiment le risque de grossesse.
Bibliographie : Bibliogr.