Le cytomégalovirus humain : moyens d'étude de la multiplication étude de la variabilité génétique virale et des conséquences de l'infection sur le phénotype de différents types cellulaires

Le cytomégalovirus humain (CMVH), membre de la famille des Herpesviridae, est un virus ubiquitaire dont le pouvoir pathogène lors de l'infection active est étroitement associé à la qualité de la réponse immunitaire. La grande taille de son génome lui permet de coder pour de nombreuses protéines...

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Auteur principal : Bodin-Bressollette Céline (Auteur)
Collectivités auteurs : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Autre partenaire associé à la thèse), École doctorale chimie biologie Nantes ....-2008 (Ecole doctorale associée à la thèse), Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Imbert-Marcille Berthe-Marie (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le cytomégalovirus humain : moyens d'étude de la multiplication : étude de la variabilité génétique virale et des conséquences de l'infection sur le phénotype de différents types cellulaires / Céline Bressollette-Bodin; sous la direction de Berthe-Marie Imbert
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2008
Description matérielle : 1 vol. (207-[50] f.)
Note de thèse : Thèse de doctorat : Pharmacie. Virologie : Nantes : 2008
Sujets :
Description
Résumé : Le cytomégalovirus humain (CMVH), membre de la famille des Herpesviridae, est un virus ubiquitaire dont le pouvoir pathogène lors de l'infection active est étroitement associé à la qualité de la réponse immunitaire. La grande taille de son génome lui permet de coder pour de nombreuses protéines qui peuvent moduler la réponse immune. Les génomes des souches cliniques de CMVH présentent une homologie de séquence de l'ordre de 90, mais il existe des zones de polymorphisme au sein de régions du génome codant notamment pour des protéines impliquées dans le tropisme cellulaire des différentes souches de CMVH ou dans les mécanismes d'échappement à la réponse immunitaire. Nous avons étudié le polymorphisme des gènes IE1, UL55 et UL22A dans une cohorte de patients. L'étude phylogénique de la séquence complète du gène UL22A, qui code une protéine glycosylée et sécrétée capable de se lier spécifiquement à la chimiokine CCL5, a permis de différencier trois groupes génomiques dont la répartition n'est pas identique entre les différentes populations de patients (VIH, allogreffés ou immunocompétents). Des outils de mesure de la réplication (PCR duplex CMV/albumine) et de la transcription virale (RT PCR ffil, MCP et UL22A) basés sur des méthodes d'amplification génique par technologie temps réel ont été développés pour suivre la multiplication virale in vitro et in vivo afin de comparer le comportement des différentes souches virales entre elles. Une technique de détection d'un antigène viral très précoce par cytométrie en flux a également été développée. Ces méthodes ont été appliquées au suivi de la réplication de deux souches de CMVH dénommées TB40/E et VHL/E, caractérisées par un tropisme endothélial conservé, sur des fibroblastes et des cellules dendritiques. Les cellules dendritiques sont un élément clé de la réponse immunitaire dirigée contre le CMVH, mais sont également une des cibles du virus. En étudiant le niveau d'expression de molécules de co-stimulation (B7.1 et B7.2), de maturation (CD83) et des molécules du CMH, nous avons montré que les modifications phénotypiques de cellules dendritiques immatures secondaires à l'exposition au virus varient en fonction de l'inoculum viral. Les conséquences phénotypiques de l'infection de polynucléaires neutrophiles par des souches cliniques de CMVH ont également été étudiées. Les polynucléaires neutrophiles sont un des vecteurs de dissémination virale au cours de l'infection active et sont capables de capter et de transmettre le virus par interactions directes de cellule à cellule. Nous avons observé des modifications du niveau d'expression de certaines intégrines leucocytaires (CDllb, CDllc et CD18) impliquées dans les mécanismes d'adhésion des polynucléaires neutrophiles. L'ensemble de ces résultats contribue à l'exploration des différents facteurs de pathogénicité au cours de l'infection à CMVH.
aHuman cytomegalovirus is an ubiquitous member of the Herpesviridae family. Its pathogenicity is highly correlated with the efficacy of the immune response during active infection. HCMV has the largest genome among the herpesviruses, and it encodes a large number of proteins involved in the modulation of immune responses. There is a high percentage of sequence homology between the clinical strains, but some regions of the genome involved in cell tropism or immune modulation mechanisms are characterised by genetic polymorphism. Genetic polymorphism of three viral genes (IE1, UL22A and UL55) was studied in a large patient population. Phylogenetie analysis of the UL22A gene, which encodes a secreted glycoprotein that binds to the CCL5 chemokine, differentiated three genetic clusters. The distribution of these clusters was not equal when comparing three patient groups: patients with HIV, allograft transplant recipients and immunocompetent subjects. Methods for the monitoring of HCMV replication (duplex PCR CMV/albumine) and transcription (IE1, UL22A and MCP RT PCR), based on real time technology, were developed in order to compare the behaviour of HCMV strains both in vivo and in vitro. We also developed a flow cytometry method for intracellular detection of viral antigens after virus exposure of different cell types. The replication kinetics of two HCMV strains (TB40E and VHLE), characterised by their endothelial tropism, was studied in infected fibroblasts and dendritic cells. Dendritic cells are a key element of the immune response directed against HCMV during the early stages of active infection. Expression of the co-stimulatory molecules (B7.1 and B7.2), the maturation marker (CD83) and MHC class I molecules was shown to be modified after infection with either TB40E or VHLE strains and we observed variations in these modifications depending on the initial viral inoculum. We also studied phenotypic modifications on polymorphonuelear cells infected with clinical strains. Polymorphonuclear cells are involved in the propagation of the virus during active infection. Viral particle uptake by these cells is mediated by direct interaction with other infected cells and involves adhesion mechanisms. We observed alterations in the expression of certain adhesion molecules (CD lib, CD lie and CD 18) subsequent to polymorphonuelear cell infection. All together, these results contribute to the exploration of factors that could influence viral pathogenesis.
Variantes de titre : Human cytomegalovirus: methods for studying viral multiplication, viral genetic polymorphism and consequences of infection on the phenotype of different cell types
Bibliographie : Bibliogr. 161-191 f. [301 réf.]