Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité du cancer de la prostate : analyse dosimétrique et suivi prospectif de toxicité et de qualité de vie

La radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI) de prostate facilite l'escalade de dose dont le bénéfice sur la survie sans rechute est démontré. Elle suppose une validation des contraintes dosimétriques dans chaque centre pour prévenir les effets secondaires. Son ret...

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Auteur principal : Marchand Virginie (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Supiot Stéphane (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité du cancer de la prostate : analyse dosimétrique et suivi prospectif de toxicité et de qualité de vie / Virginie Marchand; sous la direction de Stéphane Supiot
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2008
Description matérielle : 1 vol. (81 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Oncologie - Radiothérapie : Nantes : 2008
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité du cancer de la prostate
Description
Résumé : La radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI) de prostate facilite l'escalade de dose dont le bénéfice sur la survie sans rechute est démontré. Elle suppose une validation des contraintes dosimétriques dans chaque centre pour prévenir les effets secondaires. Son retentissement sur la qualité de vie des patients reste à préciser. Dans l'optique de valider la technique de RCMI au Centre René Gauducheau, nous avons suivi de façon prospective pendant 18 mois 55 patients porteurs d'un adénocarcinome prostatique localisé traités par RCMI à 76 Gy de février à décembre 2006. La toxicité était évaluée selon l échelle CTCAE v3.0 : respectivement 38% et 13% des patients présentaient une toxicité urinaire et digestive aiguë de grade 2, 2% et 0% de grade 3 ; à 18 mois, respectivement 15% et 11% des patients présentaient une toxicité urinaire et digestive de grade 2, aucune toxicité de grade 3 n était décrite. La qualité de vie était évaluée par les questionnaires de l EORTC général (QLQ-C30) et spécifique à la prostate (QLQ-PR25) remplis par le patient avant puis 2, 6 et 18 mois après la RCMI : à 18 mois, les patients retrouvaient leur qualité de vie initiale. La RCMI permet donc de délivrer une dose élevée à la prostate tout en limitant la toxicité et en préservant la qualité de vie des patients. Ces résultats valident les contraintes dosimétriques de notre centre, sous réserve d un suivi prolongé de nos patients. Le respect de ces contraintes dosimétriques conditionne directement la préservation de la qualité de vie des patients en terme de symptômes urinaires et digestifs. L'association d'une hormonothérapie à la RCMI doit tenir compte de ses conséquences sur la qualité de vie.
Bibliographie : Bibliogr. f. 65-73 [123 réf.]