Désordres lymphoprolifératifs post-transplantation rénale : évaluation de la fonction rénale à long terme

L'objectif de cette étude rétrospective multicentrique était d'évaluer les modalités de modification de l'immunosuppression et l'évolution de la fonction rénale après un désordre lymphoprolifératif post-transplantation rénale (PTLD). Quatre vingt dix patients ayant présenté un PT...

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Auteur principal : Rabot Nolwenn (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Dantal Jacques (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Désordres lymphoprolifératifs post-transplantation rénale : évaluation de la fonction rénale à long terme / Nolwenn Rabot; sous la direction de Jacques Dantal
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2008
Description matérielle : 1 vol. (99 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Néphrologie : Nantes : 2008
Sujets :
Description
Résumé : L'objectif de cette étude rétrospective multicentrique était d'évaluer les modalités de modification de l'immunosuppression et l'évolution de la fonction rénale après un désordre lymphoprolifératif post-transplantation rénale (PTLD). Quatre vingt dix patients ayant présenté un PTLD en moyenne 48 mois après la transplantation ont été inclus. L'âge au diagnostic était de 51+-13 ans. Les modifications du traitement immunosuppresseur étaient hétérogènes, avec principalement un arrêt des inhibiteurs de la calcineurine (n=67, 74%), puis une réduction des posologies (n=15, 17%) et plus récemment un relais en faveur d une molécule de la famille des inhibiteurs des mTOR. Au terme de 34+-39 mois de suivi après le diagnostic 44% des patients gardaient un greffon fonctionnel, 21% des patients étaient décédés avec un greffon fonctionnel, et 33% des patients avaient perdu leur greffon. La survie des greffons était moins bonne lorsque les CNI étaient arrêtés plutôt que diminués. En conclusion, nous pouvons proposer un intervalle libre de 2 à 3 ans avant la réintroduction prudente d un traitement immunosuppresseur en privilégiant les molécules du groupe des inhibiteurs des mTOR afin de préserver la fonction du greffon.
Bibliographie : Bibliogr. f. 96-99 [60 réf.]