L'acupuncture dans la prise en charge des nausées et vomissements gravidiques : pratiques et représentations de 100 médecins généralistes interrogés par téléphone
Contexte: L'intérêt du public pour les médecines alternatives dont l'acupuncture est indéniable. Cependant, les médecins généralistes semblent encore hésitants à y recourir. Notre étude s'est intéressée à la place accordée à l'acupuncture dans la prise en charge des nausées et vo...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | L' acupuncture dans la prise en charge des nausées et vomissements gravidiques : pratiques et représentations de 100 médecins généralistes interrogés par téléphone / Iolaine Genevaise; sous la direction de Cédric Rat |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2008 |
Description matérielle : | 1 vol. (117 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2008 |
Disponibilité : | Publication autorisée par le jury |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
L' acupuncture dans la prise en charge des nausées et vomissements gravidiques |
Résumé : | Contexte: L'intérêt du public pour les médecines alternatives dont l'acupuncture est indéniable. Cependant, les médecins généralistes semblent encore hésitants à y recourir. Notre étude s'est intéressée à la place accordée à l'acupuncture dans la prise en charge des nausées et vomissements gravidiques (NVG) en médecine générale, indication pour laquelle cette thérapeutique bénéficie d'un niveau de preuve de grade A selon la Haute Autorité de Santé (HAS). Méthode: 100 médecins généralistes, tirés au sort, ont été interrogés par questionnaires téléphoniques sur leur prise en charge des NVG, la place qu y occupe l acupuncture, sur leur connaissance des recommandations et leurs représentations de cette thérapeutique. Résultats: L étude a permis de dégager une méconnaissance de la recommandation (91% des médecins) et un faible recours à l acupuncture (12%) dans cette indication contrastant avec la prévalence du recours médicamenteux (87%). En ressort également une attitude positive des médecins face à cette pratique, un besoin de validation scientifique (bien qu étant paradoxalement moins prégnant dans le cadre des médecines alternatives qu en allopathie), et la nécessité (90%) d intégrer au cursus une formation brève sur les médecines alternatives (indications, preuve d efficacité, concepts). Conclusion: Pour pallier à cette méconnaissance majeure et répondre à l intérêt des médecins généralistes, il semblerait intéressant de promouvoir une formation sur les médecines alternatives au sein du cursus médical afin de poursuivre leur intégration. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 62-69 [146 réf.] |