20 ans de péricardites constrictives au CHU de Nantes (1986-2006)

Devant une rétention hydrosodée majeure et une fonction ventriculaire gauche conservée, la péricardite constrictive doit être évoquée. C'est une pathologie méconnue et grave dont le diagnostic est fondé sur la démonstration échographique et hémodynamique d'un syndrome d'adiastolie et...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Sokic Charles (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Gueffet Jean-Pierre (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : 20 ans de péricardites constrictives au CHU de Nantes (1986-2006) / Charles Sokic; sous la direction de Jean-Pierre Gueffet
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2006
Description matérielle : 1 vol. (120 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Cardiologie et pathologies vasculaires : Université de Nantes : 2006
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: 20 ans de péricardites constrictives au CHU de Nantes (1986-2006)
Description
Résumé : Devant une rétention hydrosodée majeure et une fonction ventriculaire gauche conservée, la péricardite constrictive doit être évoquée. C'est une pathologie méconnue et grave dont le diagnostic est fondé sur la démonstration échographique et hémodynamique d'un syndrome d'adiastolie et d'une interdépendance ventriculaire accrue. Le traitement symptomatique repose uniquement sur les diurétiques et la péricardectomie est le seul traitement efficace sous réserve de l'absence d'antécédent de radiothérapie. Notre travail a consisté en une description des 97 cas diagnostiqués au CHU de Nantes sur une période de 20 ans (1986-2006). Cinq grandes étiologies ont été retrouvées : péricardite aiguë (24%), idiopathique (20%), divers (20%), et deux étiologies émergentes : post-chirurgicale (18%) et post-radiothérapique (18%). Le pronostic post-opératoire, bon pour les péricardites constrictives idiopathiques et mauvais pour les post-radiothérapiques, dépend dans notre série de quatre facteurs indépendants : âge supérieur à 63 ans, radiothérapie, symptômes digestifs et persistance de signes droits un mois après la péricardectomie. A partir de ces quatre variables nous proposons un score pronostique de survie des patients opérés.
Bibliographie : Bibliogr. f. 115-120 [118 réf.]