Dystonie secondaire à un traumatisme mineur périphérique : description clinique et explorations fonctionnelles neurologiques de 6 patients
La dystonie focale survenant après un traumatisme périphérique est peu décrite dans la littérature et reste un sujet de controverses. Il s'agit d'une pathologie neurologique distincte de la dystonie idiopathique. Elle s'intègre dans le groupe des dystonies secondaires par sa présentat...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Dystonie secondaire à un traumatisme mineur périphérique : description clinique et explorations fonctionnelles neurologiques de 6 patients / Céline Deligny; sous la direction de Philippe Damier |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2006 |
Description matérielle : | 1 vol. (84 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Neurologie : Université de Nantes : 2006 |
Disponibilité : | Publication autorisée par le jury |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Dystonie secondaire à un traumatisme mineur périphérique |
Résumé : | La dystonie focale survenant après un traumatisme périphérique est peu décrite dans la littérature et reste un sujet de controverses. Il s'agit d'une pathologie neurologique distincte de la dystonie idiopathique. Elle s'intègre dans le groupe des dystonies secondaires par sa présentation clinique atypique. Ainsi, la rapidité d'installation, l'attitude fixée non réductible, la douleur plus ou moins associée aux troubles neurovégétatifs locaux, la non-réponse aux traitements habituels et à l'injection de toxine botulinique peuvent parfois orienter vers une origine psychogène. Un groupe de patients problématique développe également cette symptomatologie en association au " syndrome douloureux complexe régional ". Six patients qui ont développé une dystonie respectant les critères de Jankovic évoquant un lien avec un traumatisme périphérique bénin sont rapportés. Le traumatisme initial devait avoir une retentissement local objectif persistant jusqu'à 2 semaines. De plus, les manifestations initiales du mouvement anormal devaient être liées au site de l'événement traumatique. Enfin, le début de la symptomatologie dystonique se situait dans l'année suivant le traumatisme. L'évolution clinique à moyen terme, l'effet des traitements antidystoniques et de l'injection locale de toxines botuliniques et l'imagerie cérébrale et cervicale (pour les cas de dystonie cervicale) sont étudiés. Des études neurologiques fonctionnelles ont été réalisées de manière à étayer l'hypothèse d'une organicité de la symptomatologie et de mieux comprendre le processus physiopathologique. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 79-84 |