Etude des désordres immunitaires dans le syndrome néphrotique idiopathique et sa récidive après transplantation rénale

Le syndrome néphrotique idiopathique (SNI) est une glomérulopathie qui évolue dans 5 à 10% vers une insuffisance rénale terminale, nécessitant alors une transplantation. Malheureusement, la maladie initiale récidive chez 30 à 50% des patients transplantés, suggérant l'implication d'un fact...

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Auteur principal : Hervé Caroline (Auteur)
Collectivités auteurs : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), École doctorale chimie biologie Nantes ....-2008 (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Dantal Jacques (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Etude des désordres immunitaires dans le syndrome néphrotique idiopathique et sa récidive après transplantation rénale / Caroline Hervé; sous la direction de Jacques Dantal
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2006
Description matérielle : 1 vol. (247 f.)
Note de thèse : Thèse de doctorat : Médecine. Immunologie : Université de Nantes : 2006
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Etude des désordres immunitaires dans le syndrome néphrotique idiopathique et sa récidive après transplantation rénale
Description
Résumé : Le syndrome néphrotique idiopathique (SNI) est une glomérulopathie qui évolue dans 5 à 10% vers une insuffisance rénale terminale, nécessitant alors une transplantation. Malheureusement, la maladie initiale récidive chez 30 à 50% des patients transplantés, suggérant l'implication d'un facteur circulant peut être produit par les lymphocytes T. Dans cette étude, nous avons cherché à mieux caractériser l'implication des lymphocytes T dans le SNI et sa récidive. Nous avons montré que l'apparition des lésions chez un modèle animal spontané de SNI, était précédée d'une infiltration rénale de macrophages et de lymphocytes Th2, suggérant un rôle de ces populations dans la maladie initiale. L'étude des lymphocytes T chez des patients récidivant leur SNI après transplantation a montré que la récidive était associée à un phénotype lymphocytaire naïf et à des anomalies de régulation. Un facteur circulant potentiel surexprimé dans le sérum de ces patients et toxique pour les podocytes in vitro a également pu être mis en évidence, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Idiopathic nephrotic syndrome (INS) is a glomerulopathy that leads in 5 to 10% of cases to end stage renal failure, requiring renal transplantation. Unfortunately, 30 to 50% of patients recur their initial disease after transplantation, suggesting the involvement of a circulating permeability factor probably produced by T lymphocytes. In this study, we want to better characterize the involvement of T lymphocytes in INS and its recurrence. We showed that a macrophagic and Th2 infiltrate precede the apparition of initial lesions in a spontaneous animal model of INS, suggesting a role for this population in the onset of initial disease. The study of patients with INS recurrence T lymphocytes after transplantation showed that recurrence was associated with a naive phenotype and regulation abnormalities. Moreover, a potential circulating factor over-expressed in recurrent patients serum and toxic for podocytes in vitro was identified, opening new insight in the treatment of INS recurrence.
Variantes de titre : Study of immune disorders in idiopathic nephritic syndrome and its recurrence after kidney transplantation
Bibliographie : Bibliogr. 192-217 f.