Etude des facteurs de risques d'échec après transplantation pancréatique : analyse rétrospective chez 141 patients transplantés au CHU de Nantes de 1999 à 2005

Entre le mois de novembre 1999 et le mois de décembre 2005, 141 greffes pancréatiques ont été réalisées au CHU de Nantes. Vingt deux (15,6%) greffons ont été perdus. Trois facteurs prédictifs d'échec ont été individualisés : un index de masse corporelle >= 25 chez le donneur, un index de mas...

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Auteur principal : Clement Mathilde (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Cantarovich Diego (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Etude des facteurs de risques d'échec après transplantation pancréatique : analyse rétrospective chez 141 patients transplantés au CHU de Nantes de 1999 à 2005 / Mathilde Clement; sous la direction de Diego Cantarovich
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2006
Description matérielle : 1 vol. (161 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2006
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Etude des facteurs de risques d'échec après transplantation pancréatique
Description
Résumé : Entre le mois de novembre 1999 et le mois de décembre 2005, 141 greffes pancréatiques ont été réalisées au CHU de Nantes. Vingt deux (15,6%) greffons ont été perdus. Trois facteurs prédictifs d'échec ont été individualisés : un index de masse corporelle >= 25 chez le donneur, un index de masse corporelle >= 25 chez le receveur et le sexe masculin du donneur. D'autres facteurs moins significatifs suggèrent également une tendance : les prélèvements d'organes non locaux, un long temps d'ischémie froide, les causes non vasculaires du décès du donneur, la non utilisation des glucocorticoïdes et le besoin en insuline exogène pendant plus de 24 heures après la greffe. Les valeurs moyennes du peptide C plasmatique durant les premiers jours de la greffe ne semblent pas corréler avec les complications médico-chirurgicales. Nos résultats peuvent avoir une implication clinique dans la future sélection des donneurs et des receveurs, ainsi que dans le suivi des patients greffés. Néanmoins dans le contexte actuel de pénurie d'organes, et en raison de l'importante morbidité et mortalité du patient diabétique en attente de greffe, le choix d'accepter ou de refuser un greffon doit être évalué de façon individuelle en tenant compte des bénéfices et des risques de cette thérapeutique.
Bibliographie : Bibliogr. f. 143-151 [171 réf.]