Les dyslipidémies chez les patients schizophrènes traités par neuroleptiques atypiques

La mise sur le marché des neuroleptiques atypiques a été une réelle avancée thérapeutique dans la prise en charge des troubles psychotiques, et en particulier des schizophrénies. Mais comme dans tout traitement à long terme, ces antipsychotiques reconnus plus efficaces et mieux tolérés que les neuro...

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Auteur principal : Routon-Desbois Delphine (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Allain-Veyrac Gwenaëlle (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les dyslipidémies chez les patients schizophrènes traités par neuroleptiques atypiques / Delphine Routon-Desbois; sous la direction de Gwenaëlle Allain-Veyrac
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2006
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Mémoire du D.E.S. : Biologie médicale : Université de Nantes : 2006
Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2006
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Les dyslipidémies chez les patients schizophrènes traités par neuroleptiques atypiques
Description
Résumé : La mise sur le marché des neuroleptiques atypiques a été une réelle avancée thérapeutique dans la prise en charge des troubles psychotiques, et en particulier des schizophrénies. Mais comme dans tout traitement à long terme, ces antipsychotiques reconnus plus efficaces et mieux tolérés que les neuroleptiques classiques sont susceptibles d'entraîner des effets indésirables. Des observations répétées de dyslipidémies consécutives à un traitement par neuroleptiques atypiques nous ont donc amenés à nous interroger sur ce facteur de risque cardiovasculaire. L'analyse de la littérature et de la base de données des Centres Régionaux de Pharmacovigilance permet de confirmer ce réel risque métabolique, en particulier lors d'un traitement par clozapine ou olanzapine. A la vue du bénéfice des neuroleptiques atypiques dans le traitement de la schizophrénie, il paraît donc essentiel de prendre diverses mesures: le dépistage systématique de dyslipidémies en début de traitement, la surveillance rigoureuse des paramètres lipidiques pendant toute la durée de celui-ci, des précautions d'usage telles une adaptation posologique ou l'utilisation d'un autre neuroleptique ou la mise en place d'un traitement hypolipémiant. Lors de cette étude, la mise en évidence de l'apparition concomitante à ces dyslipidémies d'un diabète, d'une prise de poids nous fait également craindre la majoration des complications cardiovasculaires. Mais face au cumul éventuel de ces effets indésirables, le développement d'une nouvelle classe thérapeutique, les antagonistes cannabinoïdes de type 1 dont l'unique représentant est le " rimonabant ", nous laisse entrevoir un réel espoir. Cette molécule permettrait un traitement global de ces différents facteurs de risque et améliorerait l'observance thérapeutique des schizophrènes reconnus peu rigoureux dans le suivi de leur traitement.
Bibliographie : Bibliogr.