Tests épicutanés et prédispositions génétiques dans l'exploration et la survenue des toxidermies aux antirétroviraux

Les antirétroviraux sont considérés, depuis quelques années, comme de grands pourvoyeurs de toxidermies. Il est nécessaire, face à la survenue de ces effets secondaires engageant parfois le pronostic vital, de déterminer la molécule antirétovirale responsable. Les tests épicutanés médicamenteux semb...

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Auteur principal : Mace Solène (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Milpied-Homsi Brigitte (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Tests épicutanés et prédispositions génétiques dans l'exploration et la survenue des toxidermies aux antirétroviraux / Solène Mace; sous la direction de Brigitte Milpied-Homsi
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2006
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2006
Sujets :
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Description
Résumé : Les antirétroviraux sont considérés, depuis quelques années, comme de grands pourvoyeurs de toxidermies. Il est nécessaire, face à la survenue de ces effets secondaires engageant parfois le pronostic vital, de déterminer la molécule antirétovirale responsable. Les tests épicutanés médicamenteux semblent représenter une technique intéressante dans l'exploration de ce type de toxidermie. En effet, l'étude multicentique " Patchwork 2 " a montré la faisabilité et l'intérêt (grande spécificité) de ces tests dans leur exploration. Ces patch-tests ont permis de confirmer l'imputabilité clinique dans 16,7% des cas. Toutefois, ces résultats sont plus faibles mais restent en accord avec l'étude pilote monocentrique nantaise " Patchwork 1 " où ce taux était de 35%. De plus, des caractères génétiques comme : la race, le sexe, le polymorphisme des enzymes de métabolisation et de détoxification, le groupe HLA..., paraissent prédisposer certains individus à développer des toxidermies au antirétroviraux. Notamment, les patients caucasiens porteurs du phénotype HLA-B5701 développeraient plus facilement un syndrome d'hypersensibilité à l'abacavir. Ce résultat était retrouvé dans des études menées par Hetherington et Mallal, et confirmé dans notre étude " Patchwork 2 ".
Bibliographie : Bibliogr.