Penser la substance : étude d'une question médiévale, XIIIe-XIVe siècles

La question générale qui sous-tend ce travail est la suivante : peut-on penser ce que l'on ne connaît pas empiriquement ? Peut-on même former un discours signifiant sur ces objets inconnus ? Le cas étudié est singulier (la substance), ainsi que l'époque choisie (la fin du Moyen Âge). L...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Robert Aurélien (Auteur), Malherbe Michel (Directeur de thèse), Panaccio Claude (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Penser la substance : étude d'une question médiévale, XIIIe-XIVe siècles / Aurélien Robert; directeurs de thèse Michel Malherbe, Claude Panaccio
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2005
Description matérielle : 3 vol. (520 f.-113 f.)
Note de thèse : Thèse doctorat : Philosophie : Nantes : 2005
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Penser la substance
Description
Résumé : La question générale qui sous-tend ce travail est la suivante : peut-on penser ce que l'on ne connaît pas empiriquement ? Peut-on même former un discours signifiant sur ces objets inconnus ? Le cas étudié est singulier (la substance), ainsi que l'époque choisie (la fin du Moyen Âge). L'étude se fonde sur une série de questions disputées (quaestiones disputatae), pour la plupart inédites (des questions indépendantes ou tirées de commentaires sur le De anima d'Aristote et sur la Métaphysique d'Aristote). Il s'agit de reconstruire une dispute qui a animé le milieu universitaire parisien aux XIIIe et XIVe siècles et qui sera reprise et synthétisée à Oxford au XIVe siècle. Cette querelle oppose des membres de la Faclté des arts de Paris à certains théologiens franciscains. Nous avons voulu montrer que ces artistae, défenseurs d'Aristote, soutenaient que la substance est connaissable naturellement, ce qui permet de fonder la science aristotélicienne et que, à l'opposé, certains théologiens franciscains refusaient cette possibilité d'une connaissance empirique de la substance pour des raisons théologiques. La notion de substance est ainsi reléguée au rang d'hypothèse ou de simple construction de la raison. Enfin, il nous est apparu que la théorie du signe, développée principalement au XIVe siècle par Guillaume d'Ockham, permettait de sortir des impasses mises en place progressivement à la fin du XIIIe siècle. Notre démarche est donc historique, il s'agit de voir comment naît une dispute philosophique à la fin du Moyen Âge et d'en examiner l'évolution.
Variantes de titre : Thinking about substance : a study of a medieval question, 13th-14th centuries
Bibliographie : Bibliogr. f. 488-516. Index