Distribution des sous-types du VIH-1 d'une cohorte de patients nantais : analyse du polymorphisme, impact sur la résistance

Le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 est caractérisé par une grande variabilité génétique liée à l'absence d'activité corrective de sa transcriptase inverse ainsi qu'à sa capacité de recombinaison entre souches de différents sous-types. De ce fait, on observe une évol...

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Auteur principal : Gautier Nicolas (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Ferré-Aubineau Virginie (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Distribution des sous-types du VIH-1 d'une cohorte de patients nantais : analyse du polymorphisme, impact sur la résistance / Nicolas Gautier; sous la direction de Virginie Ferre
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2005
Description matérielle : 1 vol. (136 f.)
Note de thèse : Mémoire DES : Biologie médicale : Université de Nantes : 2005
Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2005
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Distribution des sous-types du VIH-1 d'une cohorte de patients nantais
Description
Résumé : Le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 est caractérisé par une grande variabilité génétique liée à l'absence d'activité corrective de sa transcriptase inverse ainsi qu'à sa capacité de recombinaison entre souches de différents sous-types. De ce fait, on observe une évolution continuelle de la distribution des sous-types du VIH 1 dans le monde et notamment dans les pays occidentaux. Une étude épidémiologique rétrospective réalisée sur 603 patients nantais, montre que depuis quelques années, la prévalence des souches virales de type non B ne cesse d'augmenter : en 2004, elle atteint 46% des patients nouvellement infectés. L'analyse génomique des souches virales de type non B de 53 patients naïfs, montre qu'il existe un polymorphisme naturel sur le gène de la protéase à des positions impliquées dans la résistance des souches de type B. Les mutations 20, 36, 41 et 69 sont fortement représentées dans le groupe non B à l'inverse des mutations 63 et 77 retrouvées plus fréquemment dans le groupe B. Selon l'algorithme d'interprétation des résistances de l'ANRS de juillet 2005, le pourcentage de patients présentant une résistance ou une résistance possible à au moins une molécule de la famille des IP, des INTI et des INNTI est respectivement de 3%, 7,1% et 5,4% pour les sous-types B et de 7,5%, 2,6% et 2,6% pour les sous-types non B. L'existence de souches de sensibilité diminuée aux antirétroviraux chez des patients nouvellement infectés motive la réalisation d'un génotype avant l'initiation d'un traitement.
Bibliographie : Bibliogr. f. 123-135]