Devenir obstétrical des faux-positifs au test de O'Sullivan

Objectif : L'objectif de notre travail de recherche était, dans un premier temps, de vérifier si la population de faux-positifs pour le test de O'Sullivan retrouvait les mêmes facteurs de risque que ceux connus pour la diabète gestationnel, et dans un deuxième temps, d'en évaluer l�...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Jacob Valérie (Auteur)
Collectivités auteurs : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance), Ecole de sages-femmes Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Boog Georges (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Devenir obstétrical des faux-positifs au test de O'Sullivan / Valérie Jacob; sous la direction de Georges Boog
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2005
Description matérielle : 1 vol. (51-[5] f.)
Note de thèse : Mémoire : Sages-Femmes : Université de Nantes : 2005
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Description
Résumé : Objectif : L'objectif de notre travail de recherche était, dans un premier temps, de vérifier si la population de faux-positifs pour le test de O'Sullivan retrouvait les mêmes facteurs de risque que ceux connus pour la diabète gestationnel, et dans un deuxième temps, d'en évaluer l'impact sur les complications maternelles, fœtales et obstétricales. Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective à la maternité du CHU de Nantes, basée sur l'observation de 978 dossiers: 810 patientes avec un test de O'Sullivan normal nous ont servi de population témoin, 135 mères présentaient un test de O'Sullivan pathologique associé à une HGPO normale et 33 présentaient une intolérance aux hydrates de carbone. Nous avons comparé ces populations sur différents risques périnatals tels que la césarienne, la dystocie des épaules, la macrosomie, la mortalité anténatale, le transfert en pédiatrie, la prééclampsie, l'endométrite et la chorioamniotite. Résultats : Nous remarquons, en premier lieu, que les patientes " faux-positif " pour le test d'O'Sullivan sont plus souvent âgées, multipares, et obèses que dans notre population témoin : ainsi, nous retrouvons les mêmes caractéristiques épidémiologiques que celles du diabète gestationnel. Ensuite, il résulte de notre étude que le risque de césarienne et de macrosomie tend à augmenter en cas de O'Sullivan pathologique avec une HGPO normale. Enfin, la comparaison avec l'étude américaine de Stamilio et al confirme notre deuxième hypothèse, à savoir qu'être " faux-positif" pour le test de O'Sullivan est un facteur de risque indépendant de complications périnatales.
Bibliographie : Bibliogr. 3 f. [21 réf.]