NantilusLe territoire à bail de Guangzhouwan : une impasse de la colonisation française en Asie orientale (1898-1946)
Le territoire à bail de Guangzhouwan, sur la côte sud de la Chine, fut cédé à la France par Pékin en avril 1898, pour 99 ans. Acquis au titre de station navale, il fut en réalité conçu comme une amorce de colonisation par le gouvernement général de l'Indochine, auquel il a été rattaché dès 1900...
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| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Le territoire à bail de Guangzhouwan : une impasse de la colonisation française en Asie orientale (1898-1946) / Antoine Vannière; sous la direction de Nora Wang |
| Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2004 |
| Description matérielle : | 2 vol. (681 p.) |
| Note de thèse : | Thèse de doctorat : Lettres, sciences sociales et humaines : Paris 7 : 2004 |
| Disponibilité : | Publication autorisée par le jury |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
Le territoire à bail de Guangzhouwan |
| Résumé : | Le territoire à bail de Guangzhouwan, sur la côte sud de la Chine, fut cédé à la France par Pékin en avril 1898, pour 99 ans. Acquis au titre de station navale, il fut en réalité conçu comme une amorce de colonisation par le gouvernement général de l'Indochine, auquel il a été rattaché dès 1900. Erigé en port franc, Guangzhouwan devint rapidement un centre majeur de trafic d'opium, au profit de la population locale comme des finances de l'Indochine. Le statut de territoire à bail, unique dans le domaine colonial français, n'a jamais été bien compris par Hanoi, qui a préféré y voir une sorte de colonie, ce qu'il ne pouvait être. Restitué en 1945, Guangzhouwan illustre les ambiguïtés de la politique française en Asie orientale. La France a toujours hésité entre l'exploitation de l'Indochine et l'expansion vers le marché chinois : Guangzhouwan a reflété jusqu'au bout cette double tendance. Devenu une impasse, il préfigura les échecs de la présence française dans la région. The leased territory of Guangzhouwan, on the Southern Chinese coast, was handed over to France from Pekin in April 1898, for 99 years. Acquired as a naval station, it was in fact conceived as the beginnings of a colonization by the Indo-Chinese general government into which it has been incorporated in 1900. Set as a free port, Guangzhouwan became at once an opium trafficking major platform for the benefit of both the locals and the Indo-Chinese finances. The leased territory status, unique in the French colonial domain, was never really understood by Hanoi, which thought it better to see it as some sort of colony, which it could not be. Given back in 1945, Guangzhouwan is a good example of the ambiguities of French policy in Eastern Asia. France constantly wavered between exploiting Indo-China and expansion towards the Chinese market: Guangzhouwan showed to the end this dual tendency. As it became a dead end, it foreshadowed the failures of the French presence in the area. |
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| Bibliographie : | 188 ref. |