Les applications cliniques de l'immunosuppression : état des lieux et perspectives d'avenir à propos de la synthèse et de l'évaluation pharmacologique de nouvelles molécules à structure imidazolidin-2-ones
L'induction d'une immunosuppression thérapeutique est parfois nécessaire pour lutter contre des réactions immunitaires indésirables ou pathologiques. Les immunosuppresseurs sont donc principalement utilisés, en clinique, pour la prévention et le traitement du rejet d'allogreffe. Ils f...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Les applications cliniques de l'immunosuppression : état des lieux et perspectives d'avenir : à propos de la synthèse et de l'évaluation pharmacologique de nouvelles molécules à structure imidazolidin-2-ones / Caroline Sabourin; sous la dir. de Jean-Michel Robert |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2004 |
Description matérielle : | 170 f. |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Pharmacie : Université de Nantes : 2004 |
Disponibilité : | Publication autorisée par le jury |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Les applications cliniques de l'immunosuppression |
Résumé : | L'induction d'une immunosuppression thérapeutique est parfois nécessaire pour lutter contre des réactions immunitaires indésirables ou pathologiques. Les immunosuppresseurs sont donc principalement utilisés, en clinique, pour la prévention et le traitement du rejet d'allogreffe. Ils font également partie du traitement de certaines maladies auto-immunes telles que le diabète de type I, la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux disséminé. Les molécules actuelles sont efficaces pour prévenir et/ou traiter le rejet aigu d'allogreffe mais ont peu d'effet sur la survenue des rejets chroniques responsables de la perte du greffon. De plus, leur très forte toxicité limite leur utilisation dans le domaine des maladies auto-immunes et implique un suivi thérapeutique très drastique. Enfin, leur manque de spécificité est souvent responsable d'une dépression généralisée de l'immunité favorisant les complications infectieuses et néoplasiques. La découverte de nouvelles voies thérapeutiques est donc nécessaire. Les recherches dans le domaine de l'allogreffe vont dans le sens du développement d'une tolérance du receveur à l'égard des cellules du donneur. L'induction d'une anergie clonale des lymphocytes, en inhibant les signaux de co-stimulation ou la maturation des CPA, permettrait de favoriser la mise en place d'un état de tolérance. Les travaux rapportés ici, concernant la synthèse d'imidazolidin-2-ones N1- et/ou N3-substituées, ont permis d'identifier sept molécules présentant une activité immunosuppressive significative in vitro, avec des résultats comparables à ceux obtenus avec la CsA, qui ont été confirmés in vivo pour deux d'entre elles. Des études complémentaires sont en cours pour tenter de déterminer la cible de telles structures. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 164-169 [59 réf.] |