Place du service de médecine polyvalente-urgences au sein du CHU de Nantes et lien avec le service d'accueil des urgences

Le déséquilibre entre lits spécialisés et lits indifférenciés apparaît comme un facteur limitant pour l'admission des malades à partir des services d'urgences. Un service à vocation polyvalente, ne recrutant ses patients qu'à partir des urgences, a été créé au CHU de Nantes en 1995 :...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Guery Stéphane (Auteur)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Kouri Dominique El (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Place du service de médecine polyvalente-urgences au sein du CHU de Nantes et lien avec le service d'accueil des urgences / Stéphane Guery; sous la dir. de Dominique Elkouri
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2003
Description matérielle : 89 f.
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Université de Nantes : 2003
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Place du service de médecine polyvalente-urgences au sein du CHU de Nantes et lien avec le service d'accueil des urgences
Description
Résumé : Le déséquilibre entre lits spécialisés et lits indifférenciés apparaît comme un facteur limitant pour l'admission des malades à partir des services d'urgences. Un service à vocation polyvalente, ne recrutant ses patients qu'à partir des urgences, a été créé au CHU de Nantes en 1995 : la Médecine Polyvalente-Urgences. Une enquête prospective sur 11 semaines (soit 98 dossiers) a été menée en 2001 afin d'apprécier l'activité de ce service. Si plus de la moitié des patients (54%) avait un profil polypathologique " à risque de pathologies en cascade ", 92 % des patients ont été adressés pour des pathologies aiguës variées (10 spécialités), prises en charge le plus souvent (83,7%) sans recours à un avis spécialisé, avec une DMS de 7,1 +/- 4,11 jours. 14,8 % des journées d'hospitalisation ont été jugées non pertinentes, l'institutionnalisation apparaissant comme le facteur allongeant la durée de séjour (délai de sortie moyen de 5,2 jours contre 0,4 pour un retour au domicile). 11,7% des diagnostics posés au SAU ont été ajustés à l'arrivée en MPU et 28% des traitements ont été modifiés pour des diagnostics identiques. Ces 98 dossiers ont permis de mettre en évidence la bonne utilisation de la MPU par le SAU, mais soulignent les difficultés rencontrées en aval du service et des discordances dans les prises en charge entre le SAU et la MPU.
Bibliographie : Bibliogr. f.82-85 [32 réf.]