Sociologie de représentations ouvrières de la révolution

Les représentations sociales contemporaines de la révolution que se font des ouvriers sont appréhendées à partir d'une problématique historique mettant en lumière la spécificité des positions du mouvement ouvrier français à l'égard de la Révolution française tout au long du XIXe et du XXe...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Lépine Philippe (Auteur), Molinari Jean-Paul (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes Département de sociologie (Autre partenaire associé à la thèse), Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Sociologie de représentations ouvrières de la révolution / Philippe Lépine; sous la direction de Jean-Paul Molinari
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2002
Description matérielle : 2 vol. (571 f.)
Note de thèse : Thèse de doctorat : Sociologie : Nantes : 2002
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Une sociologie des ré-affiliations
Description
Résumé : Les représentations sociales contemporaines de la révolution que se font des ouvriers sont appréhendées à partir d'une problématique historique mettant en lumière la spécificité des positions du mouvement ouvrier français à l'égard de la Révolution française tout au long du XIXe et du XXe siècle. Ces représentations d'ouvriers sont principalement examinées au moyen d'entretiens de type sociologique menés auprès d'une soixantaine d'ouvriers choisis dans leur diversité de statuts, d'âges, de sexes, d'implantations géographiques (Loire-Atlantique, Vendée), de certifications scolaires, ou de positions idéologiques et politiques. Sont abordés les différents rapports au savoir historique en vigueur en milieu ouvrier à travers les sources de savoir (rapport à l'école, aux livres, aux films, etc.) et leur rapport en général à l'histoire. Sont ensuite mesurés les contenus de savoir sur la Révolution française à partir d'éléments objectifs (événements et personnages) dont les écarts quantitatifs donnent lieu à l'élaboration d'une typologie à deux pôles, aux propriétés sociales spécifiques. Par ailleurs la mesure des écarts entre le discours ouvrier et les constructions scolaires de l'objet historique qu'est la Révolution française effectuée à partir des thèmes principaux (causes de la révolution, principes, personnages historiques, moyens de la révolution, guerres de Vendée) montre à la fois les effets durables des leçons scolaires et une démarcation actualisée des positions ouvrières, en particulier dans l'attente renouvelée de l'effectivité des apports et principes de la Révolution française.
Variantes de titre : Sociology of the working class representations of revolution
Bibliographie : Bibliogr. p. 491-503