NantilusAnalyses acoustique et aérodynamique de la parole normale et dysarthrique
Ce travail concerne l'évaluation de la dysarthrie à l'aide de méthodes acoustique et aérodynamique et constitue une partie des étapes nécessaires à leur validation. Nous avons proposé à une population de 15 sujets jeunes de sexe féminin un protocole intensif nécessitant la répétition de tr...
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| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Analyses acoustique et aérodynamique de la parole normale et dysarthrique / Yveline Le Bellégo; sous la dir. de Pascal Auzou |
| Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2002 |
| Description matérielle : | 117 f. |
| Note de thèse : | Mémoire : Orthophonie : Nantes : 2002 |
| Sujets : |
| Résumé : | Ce travail concerne l'évaluation de la dysarthrie à l'aide de méthodes acoustique et aérodynamique et constitue une partie des étapes nécessaires à leur validation. Nous avons proposé à une population de 15 sujets jeunes de sexe féminin un protocole intensif nécessitant la répétition de trois épreuves une centaine de fois. Nous avons étudié la fréquence fondamentale (F0), le jitter et le shimmer d'un /a/ tenu, la F0 d'une phrase et son coefficient de variation ainsi que la pression intra-orale mesurée à partir de la répétition de la syllabe /pa/. Nous avons obtenu les résultats suivants: les productions des sujets se distribuent habituellement selon une loi normale; l'appareil de mesure a fourni peu de valeurs aberrantes; la F0 varie en fonction de ses conditions d'enregistrement (phrase ou voyelle tenue); les individus normaux diffèrent les uns des autres pour la plupart des paramètres; la variation inter-individuelle est plus marquée que la variation intra-individuelle. Nous avons confirmé physiologiquement la corrélation de paramètres caractérisant l'irrégularité de la voix en fréquence et en intensité (jitter et shimmer). Nous avons étudié 6 paramètres (volume expiratoire maximal, temps maximal de phonation, intensité maximale, F0, jitter et shimmer) chez 87 témoins (53 femmes et 34 hommes) et 174 patients (65 femmes et 109 hommes) afin de déterminer leur capacité à distinguer ces deux populations. Une bonne capacité de discrimination a été retrouvé pour certains paramètres: le volume expiratoire ou l'intensité maximale possédaient de bonnes capacités discriminantes. |
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| Notes : | Mémoire : 2002NANT19-ORT |
| Bibliographie : | Bibliogr. f. 112-117 |