Les alexandrins de Rimbaud : mètre et rythme

Il est établi que la régularité métrique est préservée jusqu'à la fin des poésies et qu'un dérèglement métrique considérable se produit dans les derniers vers. Mais c'est à l'intérieur même des poésies que la nouvelle poésie commence. Notre étude rythmique sur les alexandrins (fo...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Ueda Makiko (Auteur), Murat Michel (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université Paris-Sorbonne 1970-2017 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les alexandrins de Rimbaud : mètre et rythme / par Makiko Ueda; sous la dir. de Michel Murat
Publié : [Lieu d'édition inconnu] : [éditeur inconnu] , 2000
Description matérielle : 562 p.
Condition d'utilisation et de reproduction : Publication autorisée par le jury
Note de thèse : Thèse de doctorat : Littérature française : Paris 4 : 2000
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Les alexandrins de Rimbaud
Description
Résumé : Il est établi que la régularité métrique est préservée jusqu'à la fin des poésies et qu'un dérèglement métrique considérable se produit dans les derniers vers. Mais c'est à l'intérieur même des poésies que la nouvelle poésie commence. Notre étude rythmique sur les alexandrins (forme qui permet la plus grande variation rythmique des vers français, et qui occupe 60% des vers rimbaldiens) tend à décrire cette gestation, tout en essayant de rendre compte de la corrélation entre la mutation rythmique et les autres phénomènes. L'exposé est fondé sur trois enquêtes quantitatives. Les deux premières sont des évaluations du rythme non métrique à travers la ponctuation (méthode proposée par Jean Cohen et relevé métrico-ponctuométrique de Benoit de Cornulier). La dernière est une évaluation des taux des vers qui renforcent le régime binaire. Plusieurs questions d'ordre méthodologique sont posées : le rapport qu'entretient le rythme non métrique avec le mètre ou avec la ponctuation, la portée de la notion de concordance. Des questions propres au corpus sont aussi envisagées : les problèmes de textes transmis sous forme de manuscrits, les effets de l'oralité, l'emploi des éléments graphiques. Outre la baisse générale de la concordance, on note un cycle de poèmes sous-ponctués, comportant des hiérarchies syntaxiques et des chaines sonores développées, et un autre de textes sur-ponctués où le régime du discours glisse du récit vers le théâtre. Dans les deux s'opère un transfert partiel de la fonction de la création sémantique de la phrase aux mots et à leurs liens métonymiques. Les nouvelles figures rythmiques participent à la création du sens au lieu de l'accompagner. L'ensemble des innovations rythmiques des poésies vise à transformer la prose dans le vers .
Variantes de titre : Arthur Rimbaud's alexandrines : metre and rhythm
Bibliographie : 86 ref.