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La magie en Afrique du Nord sous l'Empire Romain
La magie en Afrique du Nord sous l'empire romain se manifeste sous deux formes. La magie malfaisante, caractérisée par la quantité importante de Tabellae defixionum trouvées quasi exclusivement à Carthage et à Hadrumète. Elles ont été découvertes pour la plupart dans des tombes, ce qui les mett...
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| Auteurs principaux : | , |
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | La magie en Afrique du Nord sous l'Empire Romain / Sandra Sichet; sous la direction de Jean Peyras |
| Publié : |
2000 |
| Description matérielle : | 3 vol. (1122 p.) |
| Note de thèse : | Thèse de doctorat : Histoire : Nantes : 2000 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
La magie en Afrique du Nord sous l'Empire romain Reproduit comme: LA MAGIE EN AFRIQUE DU NORD SOUS L'EMPIRE ROMAIN. |
| Résumé : | La magie en Afrique du Nord sous l'empire romain se manifeste sous deux formes. La magie malfaisante, caractérisée par la quantité importante de Tabellae defixionum trouvées quasi exclusivement à Carthage et à Hadrumète. Elles ont été découvertes pour la plupart dans des tombes, ce qui les mettaient directement en relation avec le monde souterrain et elles invoquaient avant tout des dieux et démons cosmopolites. La magie protectrice, quant à elle, regroupait tous les moyens qu'utilisaient les africains pour se protéger face au mauvais oeil, à l'invidu. Les inscriptions prophylactiques qui en font partie sont nombreuses ; elles se situent le plus souvent sur les mosaïques notamment de seuil. S'y ajoutent les différents motifs à caractère prophylactiques et/ou apotropaïques que l'on trouve gravés, sculptés ou représentés aussi bien sur les linteaux de porte que sur des mosaïques. La magie africaine se découvre également à travers les textes de lois pris par les empereurs romains pour empêcher la propagation des pratiques magiques et pour les interdire mais aussi grâce à la vision des différents auteurs africains, qu'ils soient païens comme Apulée ou chrétiens comme Tertullien, Arnobe, Lactance et Saint Augustin. Au final, cet ensemble d'éléments variés permet de mieux appréhender ce qu'était la magie en Afrique du Nord sous l'empire romain. Magic in North Afica at the time of the Roman Empire fell into two aspects. Black magic, characterized by a great amount of tabellae defixionum, was found almost exclusively in Carthage and Hadrumète. Most of them were found in graves, which brought them into close contact with subterranean world so that they would call up cosmopolitan Gods and Daemons. As to White Magic it was made up of the different means used by the Africans to protect themselves against the evil eye, the "invidus". The prophylactic inscriptions, that are part of it, are numerous ; they most often take place on mosaics, especially threshold ones. The prophylactic and/or apotropaic patterns can be found either engraved, carved or drawn on the door lintels or on the mosaics. The presence of African Magic can also be seen in the laws passed by the Roman Emperors to prevent the spreading of practice of magic and to forbib it. This presence can also be met in the writings of different African authors whether they were pagan like Apulée or Christian like Tertullien, Arnobe, Lactance and Saint Augustin. In conclusion, this collection of various elements enables us to understand better what magic in North Africa was at the time of the Roman Empire. |
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| Variantes de titre : | Magic in North Africa at the time of roman empire |
| Bibliographie : | Bibliogr. p. 1032 à 1062. Index. |