Histoire de la végétation du nord-mayennais de la fin du Weichsélien à l'aube du XXIème siècle : mise en évidence d'un Tardiglaciaire armoricain : interactions homme-milieu

L'étude palynologique de onze tourbières localisées dans le nord du département de la Mayenne permet de relater l'histoire végétale de cette région sur une durée d'environ 13000 ans depuis l'interstade bolling-allerd jusqu'à nos jours. Ainsi, pour la première fois dans le ma...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Barbier Delphine (Auteur), Visset Lionel (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Université de Nantes Faculté des sciences et des techniques (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Histoire de la végétation du nord-mayennais de la fin du Weichsélien à l'aube du XXIème siècle : mise en évidence d'un Tardiglaciaire armoricain : interactions homme-milieu / Delphine Barbier; sous la direction de Lionel Visset
Publié : 1999
Description matérielle : 2 vol. (283 p., 63 p. de fig.)
Note de thèse : Thèse de doctorat : Biologie. Palynologie : Nantes : 1999
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: HISTOIRE DE LA VEGETATION DU NORD-MAYENNAIS DE LA FIN DU WURM A L'AUBE DU XXIEME SIECLE. MISE EN EVIDENCE D'UN TARDIGLACIAIRE ARMORICAIN. INTERACTIONS HOMME-MILIEU
Description
Résumé : L'étude palynologique de onze tourbières localisées dans le nord du département de la Mayenne permet de relater l'histoire végétale de cette région sur une durée d'environ 13000 ans depuis l'interstade bolling-allerd jusqu'à nos jours. Ainsi, pour la première fois dans le massif armoricain, le tardiglaciaire est reconnu, pratiquement dans son intégralité avec une spécificité nette vis a vis du reste de la France puisque la phase a pins caractéristique de l'allerd est absente rendant alors cet épisode comparable à de nombreux sites des iles britanniques (notamment le Pays de Galles). L'analyse de deux des sondages révèle également de courtes séquences wurmiennes mettant en évidence des interstades tempérés pouvant se corréler avec les variations climatiques observées sur les carottes glaciaires et qui semblent indiquer la présence relativement proche d'une zone refuge (vallée de l'Erve). En ce qui concerne les périodes ou l'impact de l'homme se fait sentir sur le milieu, les premières traces de céréales sont détectées au néolithique et un développement de l'agriculture est attesté dès le second âge du fer (vers 2300 b.p.). Au cours de la période gallo-romaine, dans une région pourtant riche en vestiges romains, une mauvaise représentation de la céréaliculture pose le problème de la division du terroir (culture - élevage) et pourrait présager de l'utilisation actuelle de ce territoire avant tout en prairies d'élevage. Enfin, une phase de défrichement intense est notée durant le haut Moyen-âge (aux alentours de 1200 b.p.) et oblige à reconsidérer la notion des grandes phases de déboisement généralement attribuées au Moyen-âge central (XII e m e/XIII e m e siècles).
Bibliographie : Bibliogr. p. 257-276, 179 réf.