Le réel et sa critique dans Madame Bovary et L'Éducation sentimentale
Gustave Flaubert part, notoirement, d'un refus du réél, pour se consacrer à l'Art. Mais les contraintes mêmes (esthétiques, historiques) de la création romanesque le renvoient à ce même réel, violemment. Madame Bovary constitue ainsi le lieu fondateur d'une critique des valeurs romane...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Le réel et sa critique dans Madame Bovary et L'Éducation sentimentale / Jean-Claude Lafay; sous la direction de Jacques Douchin |
Publié : |
1983 |
Description matérielle : | 2 vol. (588 p.) |
Note de thèse : | Thèse de 3e cycle : Littérature française : Nantes : 1983 |
Sujets : |
Résumé : | Gustave Flaubert part, notoirement, d'un refus du réél, pour se consacrer à l'Art. Mais les contraintes mêmes (esthétiques, historiques) de la création romanesque le renvoient à ce même réel, violemment. Madame Bovary constitue ainsi le lieu fondateur d'une critique des valeurs romanesques par une ironie d'où s'absente le sujet, formellement retenu par les contraintes réalistes et le montage critique. Dans l'éducation sentimentale, l'Histoire, son discours, le récit vacillent à leur tour et renvoient au romanesque le soin d'étayer la représentation, dans un texte qui pourtant le prive de sa force et de son sens. Ce "travail du texte" constitue ainsi, pour le lecteur qu'intéresse le roman réaliste - intimement lié à la culture et aux discours de notre modernité -, un champ d'expérience privilégié |
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Bibliographie : | Bibliogr. p. 567-583 |