Résumé : |
Du temps qu'il était ministre de la Justice, Robert Kennedy a déclaré dans un discours :"Si un obscur prisonnier de l'Etat de Floride nommé Clarence Earl Gideon, assis au fond de sa cellule, ne s'était pas saisi d'une crayon et d'une feuille de papier et n'avait pas écrit à la Cour suprême, et si la Cour ne s'était pas donné la peine d'examiner son humble pétition parmi le monceau de courrier qu'elle reçoit tous les jours, la vaste machinerie du système judiciaire américain aurait continué à fonctionner sans être dérangée...". Ecrit dans un style de reportage, le livre d'Anthony Lewis est cependant beaucoup plus que la simple narration des péripéties d'une affaire judiciaire particulière (même si cette affaire est assez particulière pour avoir permis d'étendre enfin à l'ensemble des Etats-Unis le principe de l'assistance judiciaire obligatoire). Dépassant l'anecdode, la Trompette de Gédéon apporte au grand public d'utiles précisions sur le rôle joué par la Cour suprême des Etats-Unis, et sur le fonctionnement du système judiciaire américain tout entier.-4e de couv.
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