Prise en charge de plaies tumorales hémorragiques en HAD : autour d'un cas clinique, d’un patient porteur de plaie tumorale d’origine ORL, compliquée de saignements hémorragiques, en 2022, à l’HAD Val de Loire (37)

Les plaies tumorales hémorragiques peuvent être complexes à gérer, du saignement fréquent et répété du lit de la plaie jusqu’à l’hémorragie massive non anticipable, en passant par le saignement hémorragique chronique. Comment prendre en charge ces patients porteur de plaies tumorales hémorragiques e...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Nau Rachel (Auteur), Duteille Franck (Encadrant académique)
Collectivités auteurs : Nantes Université (Organisme de soutenance), Nantes Université Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prise en charge de plaies tumorales hémorragiques en HAD : autour d'un cas clinique, d’un patient porteur de plaie tumorale d’origine ORL, compliquée de saignements hémorragiques, en 2022, à l’HAD Val de Loire (37) / Rachel Nau; sous la direction de Franck Duteille
Publié : 2024
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Mémoire de DU : Plaies, brûlures et cicatrisation : Nantes : 2023
Conditions d'accès : Accès réservé aux étudiants, personnels de l'Université de Nantes et lecteurs inscrits, après authentification.
Sujets :
Description
Résumé : Les plaies tumorales hémorragiques peuvent être complexes à gérer, du saignement fréquent et répété du lit de la plaie jusqu’à l’hémorragie massive non anticipable, en passant par le saignement hémorragique chronique. Comment prendre en charge ces patients porteur de plaies tumorales hémorragiques en HAD (Hôpital A Domicile) ? M. H. était atteint d’un cancer du sinus piriforme qui a évolué avec des nodules de perméation responsables de saignements hémorragiques peu contrôlables. La conduite à tenir dépend de l’orientation des soins. Les attentes en soins de confort sont différentes de la prise en soins curative. Il n’existe pas de consensus pour prendre soins ces plaies, mais il est important d’évaluer le risque d’hémorragie massive de façon pluridisciplinaire. D’abord, il convient de diminuer le saignement lors du retrait du pansement (maintenir un milieu humide, humidifier le pansement au retrait avec du NaCl 9%, soin le plus atraumatique possible, utiliser une Interface ou film non adhérent). Si la plaie saigne pendant le soin, presser la zone qui saigne, appliquer de la glace et espacer les réfections sont les premiers réflexes à avoir. Lors de saignement en dehors des soins, l’Algoteril® a apporté ses preuves. Il existe pléthores de pansement ou topiques hémostatiques, qu’il faudra utiliser à bon escient et de façon proportionnée (Exacyl®, Surgicel®, Nitrate d’argent®…) ; jusqu’à appliquer localement de l’Adrénaline diluée en cas de saignement incontrôlable. Cependant pour être efficace, le protocole doit est acquis et maitriser par l’équipe soignante. D’autres traitements sont à envisager au cas par cas (chirurgie, radiothérapie à visée hémostatique, embolisation radiologique). Prévoir d’informer la famille des risques et de leur donner une conduite à tenir en cas d’hémorragie à domicile (n° d’appel en cas d’urgence, consignes de compression locale, pansement hémostatique à disposition, glace…). Penser à prendre en compte l’impact psychologique et sur la qualité de vie du patient, même pour un saignement minime chronique. Au total, je propose un arbre décisionnel de prise en charge de ce type de plaie.
Notes : Mise en ligne en 2024 d'un mémoire électronique soutenu en 2023
L'impression du document génère 22 p.
Bibliographie : Bibliogr. 21 réf.