NantilusÉtat des lieux des pratiques des médecins généralistes bretons concernant l'examen pelvien de dépistage
Contexte: L'absence de recommandation concernant le suivi gynécologique en France peut être source de confusion et appréhension chez les patientes. L'âge du premier examen pelvien et sa fréquence de réalisation sont donc laissé à l'appréciation de chaque praticien, ce qui entrainent u...
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| Main Author : | |
|---|---|
| Corporate Authors : | , |
| Format : | Thesis |
| Language : | français |
| Title statement : | État des lieux des pratiques des médecins généralistes bretons concernant l'examen pelvien de dépistage / Pauline Caniou |
| Published : |
2021 |
| Physical Description : | 1 vol. (50 f.) |
| Note de thèse : | Mémoire de DIU : Gynécologie obstétrique pour le médecin généraliste : Nantes : 2021 |
| Subjects : |
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| 215 | |a 1 vol. (50 f.) |d 30 cm | ||
| 320 | |a Bibliogr. f. 25, 20 réf. | ||
| 328 | |b Mémoire de DIU |c Gynécologie obstétrique pour le médecin généraliste |e Nantes |d 2021 | ||
| 330 | |a Contexte: L'absence de recommandation concernant le suivi gynécologique en France peut être source de confusion et appréhension chez les patientes. L'âge du premier examen pelvien et sa fréquence de réalisation sont donc laissé à l'appréciation de chaque praticien, ce qui entrainent une disparité dans le suivi des femmes. Objectif: Faire un état des lieux des pratiques des Médecins généralistes bretons concernant l'examen pelvien de dépistage. L'objectif secondaire: discuter les pratiques des médecins en fonction des réponses des patientes de l'étude conjointe du Dr Walter et ainsi voir si l'attitude des professionnels lors de l'examen pelvien (EP) répond aux attentes des femmes. Méthode : Étude observationnelle par auto-questionnaire anonymes diffusé entre juillet et août 2021 aux médecins généraliste bretons libéraux installés. Les analyses statistiques étaient descriptives. Résultats: 102 réponses exploitables de médecins généralistes ont été recueillies dont 69,61 % de femmes. Ils étaient 89,22% à faire du suivi gynécologique dans leur pratique quotidienne. L'absence de recommandations sur l'examen pelvien de dépistage était connue de 64,71% des praticiens. 83,34% des médecins proposaient le premier examen pelvien à l'âge de 25 ans. Concernant la fréquence, les avis étaient très partagés. Un toucher vaginal (TV) était nécessaire lors de l'EP de dépistage pour 65% des médecins. Alors qu'ils étaient seulement 34% à se déclarer compétent à le réaliser. 40,20% ne réalisaient pas de TV lors des examens systématiques, la moitié le faisait à la recherche de pathologies gynécologiques et 21 % ont déjà découvert des pathologies (bénignes essentiellement). Lors de l'EP, les médecins demandaient leur accord aux femmes avant de les examiner pour 93% et leur proposaient d'enlever séparément haut et bas pour 91 %. Selon eux, les femmes estimaient que l'EP était « normal mais gênant» (63%) et le vivaient avec un sentiment de vulnérabilité (41%) et d'angoisse (33%). Conclusion: Notre étude a permis de mettre en évidence des disparités de pratiques chez les médecins généralistes liées à l'absence de recommandations sur l'EP de dépistage. Il serait donc nécessaire d'harmoniser les pratiques grâce à des recommandations tant pour éviter la confusion des médecins que pour permettre un meilleur suivi des patientes. Dans l'attente, la pratique de chaque praticien pourrait dépendre deux critères : l'expérience et la confiance du praticien en son EP / TV et le souhait de chaque patiente à être examiner de façon plus ou moins régulière. | ||
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| 606 | 0 | |a Obstétrique |2 rameau | |
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| 711 | 0 | 2 | |a Université de Nantes |c 1962-2021 |4 295 |
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