Dans le cadre du dépistage du cancer du sein, les femmes ont-elles toutes les informations requises pour pouvoir s'auto-surveiller correctement ? : étude descriptive

En France, le cancer du sein est la première cause de morbi-mortalité par cancer chez la femme. L'auto-examen des seins, ou auto-palpation mammaire, et l'examen clinique des seins réalisé par un professionnel de santé sont préconisés depuis des années comme méthodes de dépistage pour diagn...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Fleuriau-Chateau Aude (Auteur), Joulie Franklin (Encadrant académique)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Dans le cadre du dépistage du cancer du sein, les femmes ont-elles toutes les informations requises pour pouvoir s'auto-surveiller correctement ? : étude descriptive / Aude Fleuriau-Chateau; sous la direction de Franklin Joulie
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (60 f.)
Note de thèse : Mémoire de DU : Formation complémentaire en médecine préventive en santé des femmes : Nantes : 2021
Sujets :
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330 |a En France, le cancer du sein est la première cause de morbi-mortalité par cancer chez la femme. L'auto-examen des seins, ou auto-palpation mammaire, et l'examen clinique des seins réalisé par un professionnel de santé sont préconisés depuis des années comme méthodes de dépistage pour diagnostiquer le cancer du sein à un stade précoce. La réalisation de ce geste vise à améliorer le pronostic de ce cancer avec une prise en charge adaptée. Bien qu'elle fasse l'objet d'une polémique au sein de la communauté scientifique et médicale, l'auto-palpation reste largement pratiquée par les femmes qui y voient un moyen simple accessible à toutes de s'auto-surveiller. Cette démarche se trouve renforcée par le contexte de la pandémie que nous traversons actuellement qui a engendré une forte diminution des actes de dépistages organisés et des actes de chirurgie. Ce qui fait craindre pour l'avenir une recrudescence de l'incidence des cancers diagnostiqués tardivement. Il paraît légitime de (re)placer la femme au cœur de la démarche de soin comme actrice de sa santé. Les femmes ont-elles toutes les clés pour déceler les signes évocateurs d'un cancer du sein nécessitant une consultation ? Une étude descriptive, monocentrique, transversale a été réalisée sur le mois de juin 2021 avec un panel de 506 femmes âgées de moins de 50 ans. Elle a montré l'intérêt réel pour l'auto-palpation pour plus de 98% d'entre elles. L'étude révèle que 30% des femmes ne bénéficient pas d'examen gynécologique annuel, échappant ainsi à l'examen clinique qui en découle, mais plus de 60% d'entre elles pratiquent l'auto -palpation. Les femmes interrogées estiment à plus de 53% manquer d'informations éclairées pour pouvoir s'auto- surveiller correctement. Parmi celles qui pratiquent moins fréquemment le geste, 61 % ignorent comment le réaliser. Quant à la prévention du risque de cancer du sein, l'étude souligne le manque de connaissances des signes évocateurs devant les pousser à consulter leur praticien. Il en va de même pour les facteurs de risques modifiables, principal objectif de la stratégie décennale de lutte contre les cancers datée du 04 février 2021. A la vue de ces données, un axe d'amélioration de prévention primaire pourrait être la conception d'une plaquette informative distribuée à l'issue de consultations gynécologiques. Associée à un support digital qui a montré son efficience dans notre étude, cet outil pourrait servir à véhiculer l'information des gestes à effectuer ainsi que le rappel des signes à déceler et des facteurs de risques à limiter pour lutter durablement contre cette maladie. Dans le prolongement de cette étude, avec l'aide de l'industrie pharmaceutique, la réalisation de cet outil d'information et de prévention constitue la prochaine étape de notre démarche 
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