La douleur du patient grand brûlé lors de la réfection de pansement : une prise en charge violente pour le patient et les soignants

Introduction : Selon Latarjet : « toute brûlure est un traumatisme important pour la personne qui en est victime. » Lors des soins, le patient est souvent enclin à verbaliser sa souffrance et sa douleur et le soignant en est témoin. Dans quelles mesures la réfection de pansements chez les patients g...

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Auteurs principaux : Imbert Marie (Auteur), Maillard Benoît (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La douleur du patient grand brûlé lors de la réfection de pansement : une prise en charge violente pour le patient et les soignants / Marie Imbert; sous la direction de Benoît Maillard
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (56-[3]-18 f.)
Note de thèse : Mémoire de DIU : Formation des professionnels de santé à la prise en charge de la douleur : Nantes : 2019
Sujets :
Description
Résumé : Introduction : Selon Latarjet : « toute brûlure est un traumatisme important pour la personne qui en est victime. » Lors des soins, le patient est souvent enclin à verbaliser sa souffrance et sa douleur et le soignant en est témoin. Dans quelles mesures la réfection de pansements chez les patients grands brûlés conduit-elle à des enjeux relationnels spécifiques pour le soignant ? Matériels et Méthodes : Un mémoire de type pratique réflexive a été rédigé pour répondre à la problématique. Ce travail s'appuie sur 4 cas cliniques, décrivant la réalisation de réfection de pansements auprès de deux hommes et deux femmes grands brûlés, accidentellement ou non. Ces cas sont par la suite confrontés au cadre de référence pour être analysés. Résultats : Lors de la réfection de pansements se crée entre le professionnel et le patient une relation d'aide, où la distance de protection professionnelle est difficile à maintenir à cause de la répétition de l'acte et de sa durée. Le corps mutilé du grand brûlé est mis à nu et devient un carcan de douleurs. Le soignant se retrouve alors perturbé par ce qu'il voit, ce qui peut conduire à l'usure par compassion, au traumatisme vicariant et à l'épuisement professionnel. Ces traumatismes secondaires concernent les sujets qui exercent une fonction l'aidant dans leur profession. Discussion : Comment pouvons-nous alors nous prévenir et lutter contre ces traumatismes secondaires ? Des échelles ont été créés par Figley pour évaluer l'impact de ces traumatismes sur les soignants. Mettre en place ces outils dans les établissements de soins par le biais de campagnes d'information permettrait aux soignants d'identifier les symptômes et ainsi s'en prémunir et y faire face.
Bibliographie : Bibliogr.