Projet de consultation dédiée en addictologie et représentation des médecins généralistes libéraux

Introduction : L'avènement des traitements de substitution aux opiacés a permis d'élargir les outils à la prise en charge des addictions. Les médecins généralistes n'ont pas tous pris leur place. Il s'agit ici de mettre en évidences les obstacles et moteurs à cette prise en charg...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Alcouffe Alexandre (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Pepin François (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Projet de consultation dédiée en addictologie et représentation des médecins généralistes libéraux / Alexandre Alcouffe; sous la direction de François Pepin
Publié : 2018
Description matérielle : 1 vol. (28 f.)
Note de thèse : Mémoire de Capacité : Addictologie clinique : Nantes : 2018
Sujets :
Description
Résumé : Introduction : L'avènement des traitements de substitution aux opiacés a permis d'élargir les outils à la prise en charge des addictions. Les médecins généralistes n'ont pas tous pris leur place. Il s'agit ici de mettre en évidences les obstacles et moteurs à cette prise en charge. Matériel et méthode : Cette étude qualitative a été réalisée à partir de 10 entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes exerçant en libéral. Résultats : Le nombre limité d'entretien n'a pas pu saturer les résultats mais a permis de mettre en évidence des obstacles et moteurs à la prise en charge : le manque de temps, le manque d'intérêt pour les addictions, la rémunération et les impayés, la formation et la compétence, le profil du patient, le sentiment d'impuissance et la question de l'efficacité par rapport à l'investissement, le réseau et la confiance. Discussion : tous les items sont largement retrouvés dans différentes études qui en apportent de nouveaux tels que la violence, La crainte de la violence, l'image du cabinet, la crainte de devenir médecin dealer, la nécessité d'une approche multidisciplinaire. Les a priori sont encore bien présents. Conclusion : les médecins généralistes s'intéressent peu à l'addictologie mais sont prêts à se former pour une partie d'entre eux mais le rapport entre le temps de consultation et la rémunération pèse dans la décision. Accompagner systématiquement les médecins dans le suivi de prise en charge des patients peut être une première étape vers une réassurance du médecin dans sa compétence.
Bibliographie : Bibliogr. f. 18-19, 20 réf.