Prise en compte des rapports au travail dans le soin chez des patients présentant une addiction grave : rôles du médecin du travail dans le parcours de soin

Introduction : Pour 70% des Français, le travail est considéré comme « très important ». Les études récentes retrouvent une consommation de substances psycho actives (licites et illicites) inférieure chez les personnes qui ont un emploi par rapport aux chômeurs, à l'exception des jeunes entre 1...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Faligot de la Bouvrie Anne-Sophie (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Dano Corinne (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prise en compte des rapports au travail dans le soin chez des patients présentant une addiction grave : rôles du médecin du travail dans le parcours de soin / Anne-Sophie Albufera Faligot de la Bouvrie; sous la direction de Corinne Dano
Publié : 2017
Description matérielle : 1 vol. (50 f.)
Note de thèse : Mémoire de DIU : Addictologie : troubles addictifs liés aux substances psycho-actives et au comportement : Nantes : 2017
Sujets :
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330 |a Introduction : Pour 70% des Français, le travail est considéré comme « très important ». Les études récentes retrouvent une consommation de substances psycho actives (licites et illicites) inférieure chez les personnes qui ont un emploi par rapport aux chômeurs, à l'exception des jeunes entre 18 et 25 ans. Notre étude avait pour objectif principal d'étudier les rapports au travail des patients hospitalisés en soins de suite et réadaptation addictologique (SSRA) afin de pouvoir les prendre en compte dans les soins. L'objectif secondaire était de répertorier les rôles du médecin du travail dans le parcours de soin du patient ayant des troubles de l'usage. Méthode et résultats : Une étude quantitative a été réalisée auprès de 20 patients hospitalisés en SSRA au Chillon (49) entre mai et juillet 2017. Ils ont été interrogés à partir d'un questionnaire en 2 parties (auto questionnaire et évaluation médicale de l'addiction à partir du DSM5) reprenant des données habituellement collectées au cours de l'hospitalisation. L'auto-questionnaire était composé de cinq parties : les caractéristiques démographiques, l'histoire de l'addiction, le poste de travail, les conséquences éventuelles de l'addiction au travail et les perspectives après les soins. La consommation d'alcool était le principal motif de recours à l'hospitalisation (95%). D'après la classification des troubles de l'usage du DSM5, 85% des patients avaient une addiction sévère et 15% une addiction modérée. L'objectif de la consommation était d'éliminer le stress de 65% des personnes. Plus de la moitié des personnes (55%) ont dit avoir été sous emprise de SPA en arrivant ou avant d'aller au travail et 40% ont consommé au travail. Presque tous (85%) avaient ressenti des conséquences de leur consommation au travail, même avec une consommation en dehors des temps de travail. Le travail a été pathogène sur les consommations de 50% des patients. II était protecteur pour 40% des patients et n'a pas eu d'influence sur les consommations pour 10%. Le stress au travail était le principal facteur augmentant les consommations, puis les difficultés relationnelles avec la hiérarchie. Venaient ensuite la peur de ne pas être à la hauteur au travail et la charge de travail. Le niveau de stress ressenti était important pour 70% des personnes et modéré pour 20%. La charge de travail était importante pour 75%, modérée pour les 25% restants. Le travail était plutôt diversifié avec 70% de réponse en faveur d'une part de routine faible ou modérée. On observe des problèmes relationnels pour 70% des patients, 35% avec un ou plusieurs collègues, 35% avec la hiérarchie. Les attentes envers le travail étaient plutôt importantes : pour 55% des personnes il s'agissait d'un besoin de s'accomplir ou d'estime, ce qui correspond aux deux besoins supérieurs de la pyramide de Maslow. On observe une certaine stabilité professionnelle, 50% étaient dans la même entreprise depuis plus de 5 ans. 70% des personnes ont pensé avoir un poste demandant de la vigilance. Au moment de la passation du questionnaire, 45% envisageaient une reprise du travail dans les 6 mois après les soins SSR. L'envie de reprendre le travail après le séjour était modérée ou importante pour 85% des personnes. Le médecin du travail n'avait été consulté en rapport avec l'addiction que dans 20% des cas, à la demande du salarié à chaque fois mais il n'y avait eu aménagement de poste ou restriction d'activité que pour la moitié. Conclusion : notre étude montre l'importance de tenir compte du travail dans la prise en charge de patients suivis en addictologie puisqu'il a eu le plus souvent une influence, positive ou négative, sur les consommations. Le travail serait à considérer autant du point de vue de la tâche (avec la pénibilité éventuelle), que du point de vue relationnel. On observe une certaine stabilité professionnelle et un attachement important au poste de travail. Ceci inciterait fortement à encourager le maintien dans l'emploi, avec éventuellement des aménagements du poste de travail. Cette prise en charge ne pourrait se faire sans le médecin du travail, lien privilégié entre la santé et le travail. 
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