La loi Leonetti, 10 ans après : étude dans un service d’onco-hématologie adulte

Introduction : la loi du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite « loi Leonetti» affirme pour la première fois l'interdiction de l'obstination déraisonnable et renforce les devoirs des médecins en matière d'information et d'écoute des malades avec...

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Auteur principal : Cuvier Thomas (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : L'Haridon Tifenn (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La loi Leonetti, 10 ans après : étude dans un service d’onco-hématologie adulte / Thomas Cuvier; sous la direction de Tifenn L'Haridon
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015
Description matérielle : 1 vol. (53 f.)
Note de thèse : Mémoire de DIU : Soins palliatifs : Nantes : 2015
Sujets :
Description
Résumé : Introduction : la loi du 22 avril 2005, relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite « loi Leonetti» affirme pour la première fois l'interdiction de l'obstination déraisonnable et renforce les devoirs des médecins en matière d'information et d'écoute des malades avec la notion de personne de confiance et de directives anticipées. L'objectif de cette étude est d'évaluer la connaissance de la loi Leonetti par les membres du service, d'identifier les principaux freins à son application dans les pratiques professionnelles afin de pouvoir améliorer sa diffusion. Méthode : il s'agit d'une étude prospective, monocentrique réalisée à l'aide d'un questionnaire destiné aux professionnels soignants et administratifs du service d'onco-hématologie du CHD de la Roche-sur-Yon de juin à août 2014. Résultats : 55 questionnaires ont été analysés. Les professionnels estiment leur connaissance de la loi Leonetti à 3,82 sur une Echelle Visuelle Analogique. La notion de personne de confiance semble familière pour la majorité des personnes interrogées. Il persiste par contre une méconnaissance sur les directives anticipées et de leur mise en œuvre. Conclusion : parmi les difficultés évoquées pour appliquer la loi, le manque de formation et de traçabilité des informations est souvent soulevé par les professionnels. Dans les suites de cette étude, des actions ont été menées dans le service pour améliorer les pratiques et sensibiliser le personnel. Il faut espérer que l'actuelle proposition de loi permettra une meilleure connaissance et application des droits relatifs à la fin de vie
Bibliographie : Bibliogr. f. 44-46